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Complexe Sider d’El Hadjar

Le ras-le-bol des travailleurs

Blasés par les tentatives de déstabilisation, les métallurgistes rompent le silence et décident de dénoncer…

«La situation est devenue de plus en plus insoutenable» nous dirons des travailleurs du complexe, contactés par téléphone. Pour nos interlocuteurs, «il est de toute évidence que les relais de la mafia sidérurgique sont encore présents au sein de l’usine, à travers des éléments retenus à la charge de cette mafia» En effet, la stabilité et la réussite du challenge, quant à la récupération du statut du fleuron de l’industrie, dérange profondément la mafia industrielle. Celle-ci est indexée comme étant à l’origine du pourrissement, ou plus exactement, le prolongement d’un pourrissement enraciné depuis l’ère de l’Indien Lakshmi Kumar. Ce partenaire étranger, avec la complicité d’une première mafia industrielle locale, avait mis au pied du mur ce mastodonte de fer. Récupéré par l’Etat algérien, à coups de centaines de millions de dollars, versés pour sa réhabilitation et sa modernisation, dans le cadre d’un plan d’investissement global, dépassant les 500 millions de dollars. Cette aubaine financière a été à l’origine d’un duel acharné entre les sidérurgistes et les «chamoniards» qui, par magie, ont élu pied dans le complexe. Hors, les travailleurs conscients de l’enjeu de l’impact de la situation, ont décidé de faire face à un pourrissement bien calculé et impliquant des acteurs connus au sein de la sidérurgie. Chassés par la détermination d’acier des métallurgistes, la nouvelle équipe syndicale, les employés et le staff de la direction générale ont donné un nouveau souffle et un nouvel élan à l’entité qui a retrouvé sa place dans la cour des grands. Un défi relevé à coups de concession et sacrifice. Aujourd’hui, dérangé par cette réalité, la mafia semble décidée à se réapproprier la place perdue, à travers des agissements, qualifiés par le collectif des travailleurs, de malsains, pour nuire à l’entité. Situation à l’origine de l’effervescence des travailleurs qui ont tenu, jeudi dernier une assemblée générale dénonçant cet état. Ainsi et aux termes d’un communiqué de presse, émanant du syndicat d’entreprise, les travailleurs du complexe Sider, interpellent la direction générale du complexe pour introduire une action en justice afin de mettre à nu la mafia interne et externe du complexe. Une démarche qui s’inscrit selon le même document, dans le cadre de la volonté des travailleurs et leur syndicat, à préserver leurs acquis socioprofessionnels. Selon le communiqué dont nous détenons une copie, il est fait état de la maturité de la conscience des sidérurgistes, quant à la préservation de leur outil de travail et du pacte social. Processus traduisant la réussite de tous les défis. Ces dernières tributaires d’une confiance et sacrifice mutuel du syndicat et des travailleurs. Le communiqué met également en relief la confiance des sidérurgistes en la justice et tout l’appareil judiciaire, qui se penchent sur des investigations touchant un passif pourri du complexe. Cette détermination est aussi issue des orientations de la Centrale syndicale Ugta qui cautionne les efforts du pouvoir des hautes sphères de l’Etat dans sa lutte contre les relais internes et externes du pourrissement et la corruption, conclut le communiqué. Ainsi et en ce sens, le porte-parole des travailleurs du complexe Sider, ont, lors de l’assemblée organisée à l’intérieur du complexe, dénonce les forces occultes, complotant contre la stabilité du complexe. L’orateur a cité nommément d’ex-syndicalistes et parlementaires et leurs relais. Ces deux derniers que seule la justice jugera…

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