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Entretien téléphonique entre Tebboune et son homologue Sud-Africain

Le réveil de l’axe Alger-Johannesburg?

Il va falloir le consolider en «réactivant» l’alliance entre les deux pays les plus puissants d’Afrique.

Le président de la République a reçu, jeudi après-midi, un appel téléphonique du président de la République d'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa. Le communiqué de la présidence de la République, qui a fait état de cette communication, rapporte les propos des deux présidents soulignant «l'excellence des relations entre les deux pays amis et de la solidité des liens historiques les unissant». Ce propos ne relève pas d'une cordialité diplomatique, en ce sens que l'Algérie et l'Afrique du Sud partagent effectivement des épisodes historiques de premier ordre. Le soutien indéfectible de l'Algérie à la cause sud-africaine dans sa lutte contre l'apartheid a laissé une trace indélébile lorsque, présidant l'Assemblée générale de l'Onu, l'Algérie a expulsé de la salle le représentant du régime raciste de l'époque. Depuis, les deux pays n'ont cessé de travailler ensemble en faveur de la promotion des relations Sud-Sud. L'Axe Alger-Johannesburg qui a vu le jour dans le courant des années 2000 est matérialisé par l'initiative du Nepad. Une démarche qui n'a certes pas abouti pour des raisons diverses, mais qui a tout de même lancé les jalons d'une coopération inter-africaine. Les quelques grands projets réalisés dans ce cadre, à l'image de la route de l'Unité africaine, atteste de l'utilité du tandem algéro-sud-africain qui s'est associé à l'époque au Nigeria et à l'Egypte. Le quatuor a mis, pour un temps, le continent noir en ordre de marche. Les deux hommes ont souhaité parvenir à «une collaboration plus efficace en vue de réaliser le décollage économique», à l'échelle du continent.
De fait, l'entretien téléphonique de ce jeudi ne saurait être classé dans la rubrique des mondanités. Et pour cause, le retour de l'Algérie sur la scène africaine est, en soi, un événement qu'il va falloir consolider en «réveillant» l'alliance entre les deux pays les plus puissants d'Afrique.
Au plan bilatéral, les deux présidents ont, bien entendu, évoqué le nécessaire renforcement de la coopération à travers, notamment «le renforcement de la coordination, de la concertation et de l'échange des visites ministérielles», souligne le communiqué. L'on apprendra également que les deux chefs d'Etat, qui ne sont pas sans savoir que leurs prédécesseurs ont réalisé un bout de chemin dans l'intégration intra-africaine, ont parlé des plaies du continent. Ainsi, «les récents développements survenus en Libye», ont fait l'objet d'un échange de points de vue et qui convergent sur «leur engagement à mettre la main dans la main pour une meilleure coordination en matière de résolution des conflits dans le continent». Il convient de rappeler, à ce propos, qu'Alger et Johannesburg partagent le même point de vue sur l'ensemble des questions de l'heure. Du Sahara occidental à la Palestine en passant par la Syrie et le Yémen, les deux pays locomotives du continent sont sur la même longueur d'onde. Il reste que sur tous ces dossiers, les intervenants sont multiples et les intérêts divergeants. Concernant l'actualité chaude de l'heure, à savoir la gestion de la pandémie, il a été convenu de «la nécessité d'accélérer la mise en place des mécanismes susceptibles d'éliminer, dans les meilleurs délais, la pandémie de Covid-19 propagée partout en Afrique», a conclu le communiqué.

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