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Son secrétaire général l’a annoncé, hier

Le RND veut changer de sigle

« Il est trop tôt pour me prononcer sur ma candidature ou non à la présidence du parti lors du prochain congrès extraordinaire.»

Simple tactique cosmétique ou véritable amorce d’un changement majeur en termes d’identité pour un parti affublé du titre de deuxième force politique du pays ?
« Le débat ouvert lors des travaux de la session extraordinaire du conseil national s’est porté sur l’avenir du parti, voire sur l’éventualité de changer son sigle », a fait savoir hier, le secrétaire général par intérim du RND, Azzedine Mihoubi lors de sa conférence de presse organisée au siège national du parti.
L’idée de changement de nom du RND intervient dans le sillage du soulèvement populaire, pour ouvrir une nouvelle page et faire oublier le passé.
Il semble que le RND veut jouer sur les aspects de forme et moins de fond. Il a exprimé son soutien à toutes les initiatives et actions du président de la République et de son gouvernement.
Le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 12 décembre refuse d’abattre ses cartes, dès à présent. En réponse à la question posée à plusieurs reprises par les journalistes, de savoir s’il ambitionne de se porter candidat à la présidence du parti lors du prochain congrès extraordinaire, il répond à chaque fois qu’ « il est très tôt pour se prononcer sur cette question ».
Le RND est-il condamné à demeurer indéfiniment dans le giron de l’Exécutif ou à jouer éternellement le rôle d’« un comité de soutien » ?
Le RND qui tentera de construire une nouvelle vision politique « sera ouvert à tous les Algériens, y compris aux partisans du Hirak en perspective des échéances législatives et locales », a-t-il promis.
« L’appartenance du parti au courant nationaliste patriotique sera maintenu , tout en insistant sur sa référence aux principes de la proclamation du 1er Novembre 1954 », a-t-il soutenu. Sur un autre plan, l’ex-ministre de la Culture, a minimisé l’ampleur des dissensions secouant sa formation : « Il n’ y a pas de dissensions dans le parti », a-t-il indiqué. « Seulement 4 sur 412 membres du conseil national ont été introduits devant la commission du discipline ». « Ces derniers, qui n’ont pas répondu à la convocation de la commission ont commis des dépassements, en s’opposant à la ligne du parti et en affichant des positions contraires à celles du parti », a-t-il précisé.
Le frondeurs sont accusés par Mihoubi « de vouloir déstabiliser le parti, en lançant des appels et en diffusant des communiqués sur des réseaux sociaux contre le parti ». A l’issue de sa session extraordinaire, le conseil national du RND a fixé la date de la tenue du congrès extraordinaire du parti pour les 19 et 20 mars prochain. Il a été également procédé à l’adoption de la composition du comité national chargé des préparatifs de ce rendez-vous, lequel se réunira dans une semaine pour former les comités du congrès et définir les délais de la tenue des congrès régionaux et de wilayas, a précisé le communiqué final de la session.
Le secrétaire général par intérim a exprimé sa satisfaction quant à la création par le président de la République d’un comité d’experts chargé de formuler des propositions pour la révision de la Constitution. Il souhaite que « cette démarche permette la consultation de toutes les forces politiques et acteurs de la société civile pour garantir un consensus national plus effectif ».
S‘agissant de l’escalade militaire en Libye, le premier responsable du RND déclare s’aligner sur la position officielle de la diplomatie algérienne.

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