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Les plages horaires sur les télévisions fixées aux candidats

«Le temps vous est compté!»

Les prétendants à la magistrature suprême peuvent donc s’adresser aux Algériens sans se faire «chahuter», même si les enregistrements seront parodiés sur les réseaux sociaux.

A la veille de la signature, par les cinq candidats, de la charte d’éthique rédigée par l’Anie et au lancement effectif de la campagne électorale, les volumes horaires pour chaque candidat ont été distribués jeudi dernier. Ils seront «divisés en plusieurs unités de 6 minutes. Concernant le temps de parole des cinq candidats à la télévision, il est réparti en quatre tranches horaires de 30 minutes chacune qui précèderont les journaux télévisés». Ce sont là les aspects techniques qui régiront les interventions des cinq prétendants à la magistrature suprême sur les médias audiovisuels publics. Pour une simple disposition «naturelle» que le dispatching de temps d’antenne peut paraître, il n’en constitue pas moins un symbole important pour les Algériens, en ce sens qu’ils verront sur leurs écrans les candidats et leur représentants leur parler de l’Algérie de demain. Elle sera différente, selon les programmes de l’un et de l’autre, mais « chaque Algérie » entrera dans tous les foyers de la République et installera, de fait, une nouvelle vision de la présidentielle. Les prétendants à la magistrature suprême peuvent donc s’adresser aux Algériens sans se faire «chahuter», même si les enregistrements seront parodiés sur les réseaux sociaux.
Il n’en demeure pas moins que le partage des plages d’antenne est déjà un facteur décisif dans l’installation effective de la campagne électorale dans les esprits. à ce propos, le chargé de la communication à l’Entv durant la campagne, Omar Zidane, s’est, avant-hier, investi dans sa mission. Il semble avoir pris la mesure de l’événement. Il faut savoir que l’opération de tirage au sort, qui a eu lieu jeudi, sou la supervision de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie), a eu pour objectif de fixer la répartition du temps de parole des cinq candidats à l’élection présidentielle, et les modalités d’intervention des candidats à la télévision et à la Radio nationale, notamment le nombre, la durée et les tranches horaires, et ce en présence des représentants des cinq candidats.
Pour ce qui est de la Radio nationale, le chargé de la coordination de la campagne électorale, Mohamed Badreddine, a fait savoir que «les tranches horaires d’expression directe seront diffusées sur les ondes des Chaînes 1 et 2 de la Radio nationale (arabophone et en tamazight), tandis que le volume horaire de prise de parole de manière directe est fixé à deux heures par jour sur chaque chaîne, réparties sur quatre tranches horaires».
Cela pour l’info. Pour les conditions de diffusion des spots de campagne, dont la qualité et le professionnalisme de l’équipe de l’Entv, constituent autant de facteurs de réussite ou d’échec de l’opération, Mohamed Charfi a tenu à annoncer que «tous les moyens techniques et humains ont été mobilisés et organisés de manière judicieuse répondant à toutes les exigences de la campagne». Le président de l’Anie s’est adressé à la presse en ces termes, après avoir inspecté des studios d’enregistrement audiovisuels. Charfi a précisé que «ces moyens permettront d’assurer l’équité entre l’ensemble des candidats en matière de couverture de leurs activités et déclarations, de même qu’ils garantiront aux électeurs le libre choix, en ce sens qu’ils leur permettront de prendre pleinement connaissance du programme du candidat qu’ils choisiront au poste de président de la République».
Après avoir rappelé l’importance du rôle des médias, en les tenant pour acteurs essentiels dans le processus électoral en cours, le président de l’Anie a élargi le spectre du concept de liberté d’expression, faisant une allusion directe aux manifestations hebdomadaires qui rejettent la présidentielle du 12 décembre prochain. «Tout Algérien est libre d’exprimer son opinion mais cette liberté implique un devoir, celui de respecter la liberté de l’Algérien qui ne partage pas son avis.» Mohamed Charfi entend ainsi affirmer la position de l’autorité qu’il préside, quant à la liberté pour chaque Algérien d’exprimer son opinion. «Le dernier mot reviendra au peuple algérien, le jour du scrutin», et non pas à la rue. «Le président élu prendra en charge, en toute légitimité et responsabilité, les questions sociales posées et celles qui doivent être tranchées, car il sera le plus habilité à le faire», note le président de l’Anie.

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