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Annaba

Le vendredi de la persévérance

Le Mouvement populaire reste toujours attaché aux revendications du 22 février. A Annaba, les Hirakistes rêvent comme leurs concitoyens algériens, d’une nouvelle République, construite sur les principes de la liberté, de l’équité et de la démocratie.
En ce 27e acte de l’action populaire, les manifestants ont, comme à chaque fin de la prière du vendredi, investi la place du 1er Novembre.
Les manifestants continuent de rejeter le dialogue et les élections en présence des symboles du régime, Noureddine Bedoui et Abdelkader Bensalah, notamment. Ils ont réitéré, en chœur, leur rejet du dialogue avec la bande. Ils ont également scandé les slogans habituels.
Sous les chants nationaux, les youyous, les Annabis, se disant convaincus depuis le début de la fronde populaire de la légitimité de leurs revendications, les manifestants refusent de se soumettre au diktat d’un nouveau système politique de substitution ou désigné par procuration, selon certains Hirakistes apostrophés. Ces derniers qui, dans l’élan de leurs propos, ont fait allusion à tous ceux qui approuvent l’option du dialogue comme issue à la crise. Cette option vise à casser le Hirak et noyer sa cause. «Ils veulent casser le Hirak, noyer la cause et persuader le Mouvement populaire de l’urgence des élections pour éviter d’aller vers une impasse assurée…», dira Abderaouf. Il faut reconnaître que, la protestation, depuis l’avènement du Mouvement populaire, le 22 février, ne cesse de gagner en ampleur et en résistance au refus du pouvoir de satisfaire les revendications du peuple.
La marche d’hier était donc, celle de la réponse apportée au discours lénifiant du chef de l’État intérimaire qui a zappé le Hirak, prodiguant des louanges au panel de Karim Younès et appelant à une présidentielle dans l’immédiat. Ainsi, le répertoire de ce vendredi, l’avant-dernier en date avant la rentrée sociale, les Annabis ont maintenu le cap sur le «dégagisme» pour les mêmes cibles.
Outre les classiques FLN, Bensalah et Bedoui, on retrouve, Karim Younès devenu, en l’espace de quelques jours, l’homme le plus détesté de la rue et de la blogosphère.

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