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Annaba

Le vendredi qui annonce la reprise

C’est la dernière manifestation avant la rentrée sociale. Cette dernière qui, à entendre les slogans des Hirakistes, semble annoncer une reprise vraiment houleuse. Les manifestants ont, juste après la fin de la prière du vendredi, investi la place du 1er -Novembre et le Cours de la révolution, pour une nouvelle démonstration afin d’appuyer une nouvelle fois leurs revendications, à savoir le rejet du dialogue, le départ du système et de toutes ses anciennes figures, et l’instauration d’une République libre et démocratique. En effet, le Mouvement populaire d’hier à Annaba est annonciateur, outre la reprise de la grande mobilisation d’avant la période estivale, d’un semblant de rébellion. Car, ont souligné des Hirakistes, la manifestation intervient avec plusieurs nouveaux faits qui ont marqué l’actualité politique du pays. «Celui qui n’avance pas recule», nous dit Salah Eddine, commerçant de son quotidien. «C’est une vérité cautionnée par ceux qui soutiennent l’ancien système», a estimé notre interlocuteur. Ce
28e vendredi est intervenu également au lendemain de «l’interdiction, par les autorités, de la tenue de l’université d’été du RAJ à Béjaïa et de la convention des Forces du pacte de l’alternative démocratique à Alger», a rétorqué un autre manifestant. Ce sexagénaire, qui semble donner le mot d’ordre pour des slogans aussi hostiles les uns que les autres, a déclaré : «Ces interdictions relèvent de pratiques de la pure dictature digne des années du parti unique.» Ces événements prévalant sur la scène politique et bien d’autres semblent avoir donné du fil à retordre aux centaines de manifestants qui, et pour la première fois depuis l’avènement du Mouvement populaire, le 22 février, ont brandi un emblème de plus de 100m de long. Comme un seul homme et d’une même voix, les manifestants à Annaba ont, à travers divers slogans, annoncé les prémices d’une rébellion. «Ma tkhawfounech ya’ l issabettes», «ya shab El finta makanech vote» ou encore «Tahiya dzaïr dawla madania, tahya (…), Dzaïr machi askariya», entre autres slogans. Ces derniers lancés, comme à l’accoutumée à l’encontre du panel des détenteurs du pouvoir, Karim Younès and co, Bensalah et Bedoui et tous ceux qualifiés de relais du système encore en place. Les manifestants ont adressé des messages forts à l’intention de ceux qu’ils appellent «Adyales El Issaba» qu’ils ne reculeront devant rien « Leblad bladna wel djeïch maâna»… Avec ces slogans et bien d’autres, les manifestants, à Annaba, ont promis que la rentrée scolaire sera un second souffle pour le Hirak.

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