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Documentaire sur le Hirak

Le Washington Times avait prédit la «riposte»

Cette thèse est d'autant plus fondée, que la campagne n'a pas été menée par des «novices». Mustapha Kessous n'était qu'un paravent.

Contrairement aux autres opérations politico-médiatiques contre l'Algérie lancées à partir de Paris, celle pilotée très récemment par des chaînes de télévision publiques françaises ne s'est pas déroulée dans le huis clos algéro-français. Les deux documentaires sur LCP et France 5, l'entretien accordé à TV5 par un pied-noir primitivement anti-Algérie étaient, cette fois, prévus. Et ce n'est pas une institution politique ou médiatique algérienne qui a sonné l'alerte, mais un quotidien américain, dont personne ne peut mettre en doute l'objectivité et l'impartialité. Le Washington Times, qui a consacré, il y a quelques jours, un article sur les réformes engagées par le président de la République, avait clairement noté la possibilité d'une «riposte» qui viendrait de milieux que les réformes entreprises dérangeraient.
C'est visiblement le cas avec ce tir de barrage de trois chaînes de télévision qui ont usé de procédés honteux, de «tripatouillage» d'une oeuvre télévisuelle, jusqu'à jouer de la bonne foi d'innocents jeunes Algériens, dont le message a été tronqué dans un documentaire où ils disent ne pas se reconnaître totalement. Il y a eu dans le travail de Mustapha Kessous et les débats qui ont suivi sa diffusion sur France 5 et LCP une volonté de monter la société algérienne contre ses propres jeunes. Et pour compléter le tableau d'un «pays qui va à vau-l'eau», TV5 plante la dague d'un pied-noir haineux et nostalgique d'une Algérie française.
Ce nouveau front ouvert par des milieux, visiblement amoindris par la victoire des Algériens à travers leur Hirak sur les forces de la haine tapies dans l'Hexagone, était donc prévisible par une analyse à froid faite par un observateur qui n'a aucun intérêt dans le différend historique algéro-français. Le journal américain, qui estimait objectivement que l'action politique et économique de l'Algérie était un modèle du genre, et soupesant la force de certains lobbys ainsi que leur énorme poids financier, voyait venir la «riposte». à partir de là, il sera difficile d'invoquer la «liberté de la presse» ou de pointer du doigt «les réactions hystériques» des Algériens et de leur gouvernement. Dire donc que les deux documentaires sur le Hirak en Algérie et les débats qui les ont appuyés avaient pour intention de montrer «des images réductrices et mal venues de la réalité algérienne dans l'objectif évident de discréditer les dirigeants du pays», ne relève pas d'une quelconque réaction «nombriliste», mais met en évidence les mauvaises intentions d'un lobby qui a le pouvoir d'orienter le contenu éditorial de chaînes de télévision publiques.
Cette thèse est d'autant plus fondée, que la campagne n'a pas été menée par des «novices». Ce sont des poids lourds de l'audiovisuel français qui étaient à la manoeuvre. En effet, selon le site d'information Dernières infos d'Algérie (DIA), Mustapha Kessous n'a pas été associé au montage. DIA révèle également que le documentaire en question est produit par une société très connue sur la place de Paris, dirigée par des professionnels du documentaire politique. Deux noms sont avancés: Paul Moreira et Luc Hermann. Ils ne sont plus à présenter dans les milieux audiovisuels, notamment Paul Moreira, qui a déjà réalisé plusieurs reportages très controversés à l'époque de la campagne du «qui-tue-qui». Le décor est ainsi planté et les prévisions du Washington Times n'ont pas été démenties, en ce sens qu'on assiste à une autre opération de dénigrement de l'Algérie.

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