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Le Covid-19 n'est plus ce fantôme qui fait peur

Les Annabis s'adaptent

Au bout de 6 mois de pandémie de coronavirus, les habitants de la wilaya d'Annaba affichent de moins en moins d'affolement.

Le Covid-19, cet ennemi meurtrier invisible, ne représente plus cette crainte alarmiste. Il semble que la menace de la pandémie de coronavirus, bien qu'elle soit toujours présente, n'est plus un événement d'actualité. Les populations se sont résignées à vivre à l'ombre d'un virus qui affiche un certain recul, du moins pour Annaba où, jusqu'à la mise sous presse, on enregistre zéro cas. Situation rassurante à plus d'un titre, quand on considère l'état d'esprit d'une population, qui mène un cours normal au quotidien.
Les jours s'écoulent dans une sérénité au sein d'un climat sanitaire, le moins que l'on puisse qualifier de moins en moins stressant. En réalité, c'est un protocole sanitaire qui semble être adopté de lui- même. Les commerces, les restaurants cafés et autres espaces exigent, pour la plupart, le port de la bavette et le respect des mesures barrières. Pour d'autres la relativité de ces gestes reste tributaire du niveau de conscience du citoyen. Entre les deux la rigueur reste tout de même de mise. Ils sont plus des 60% des habitants de la wilaya d'Annaba, à porter la bavette. Les transporteurs eux, patinent avec les recommandations, pour ne pas dire les exigences de cette situation sanitaire délicate, qu'est la pandémie de Covid-19. L'incivisme des uns et l'inconscience des autres, traduit peut-être positivement, la crainte de ceux-là, qui voient en l'affolement de cette pandémie une exagération. C'est l'esprit du refus de céder à la peur qui manipule l'obstination de bon nombre de citoyens, à défier cet ennemi meurtrier. La devise est peut-être de suivre des règles d'hygiène et faire preuve d'un minimum de conscience, pour éviter de contracter le virus. Mais au-delà, le coronavirus reste un danger à craindre, mais sans affolement. Puisque les Annabis, pendant plus de 6 mois, se sont habitués à mater une situation qui, sans la force de caractère, pourrait donner lieu à un autre mode de vie. Celui dont les contours de la peur de la contamination et la mort seront les ingrédients d'un quotidien insoutenable, notamment pour les franges actives de la société. En conclusion, la vie a repris son cours, les gens ont toute la journée pour s'adonner à diverses activités commerciales et économiques. Même l'heure du confinement retenue pour
23 heures, n'est plus de rigueur. Les rues et ruelles de la ville et des autres communes de la wilaya, vivent au rythme du temps perdu, lors du confinement total des mois passés. C'est pour dire que le Covid-19 n'est plus ce fantôme qui fait peur. Il est devenu cette pandémie épidémiologique, avec laquelle, il faut s'adapter et cohabiter dans l'attente de jours meilleurs. 

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