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Le Makhzen met fin à la «trêve»

Les attaques contre l'Algérie reprennent

L'Algérie refuse toute ingérence dans sa souveraineté et rejette toute compromission et tout marchandage de ses positions de principe. À chacun ses principes et ses engagements.

Et ça repart! Après une trêve de rigueur imposée par la crise sanitaire, la fanfare du roi déploie ses «karkabou» à grands renforts. Au menu de ce fade spectacle, la rengaine éculée selon laquelle «l'Algérie va mal», «les institutions algériennes se tiraillent» et tout le cortège de mensonges éhontés. Cette semaine encore, des médias biberonnés à la haine anti-algérienne ont colporté une série de contre-vérités pour fourvoyer leur monde. L'on apprend de ces supports totalement acquis au Makhzen que «l'Algérie va mal», que «le courant passe mal entre le chef d'état-major Saïd Changriha et le président Tebboune». La révision constitutionnelle, les prérogatives du président et de l'armée, la réorganisation des institutions algériennes en sont, aux yeux de ces médias acquis, la cause des frictions entre les deux hommes et la conclusion est toute faite pour affirmer sans marge d'erreur aucune que «les institutions algériennes se tiraillent»... et la liste des «trouvailles marocaines» est trop longue pour être répertoriée dans cet article. Enlisé dans la crise sanitaire et taraudé par l'angoisse d'une révolte au coeur du royaume, le voisin de l'Ouest recourt à la vieille recette du contre-feu, celle de l'ennemi et comme d'habitude, l'ennemi est tout désigné, il ne faut pas chercher plus loin que le voisin de l'Est, l'Algérie. La nomination de Saïd Changriha au poste de chef d'état-major de l'ANP a accentué davantage la haine anti-algérienne. On le savait depuis longtemps déjà, que rien qu' à évoquer le nom de Saïd Changriha, les visages se crispent et les dents grincent à Rabat. L'épisode remonte à 2016, Changriha était commandant de la 3e Région militaire, à Tindouf. Lors des manoeuvres effectuées sous la supervision du défunt chef d'état-major, le patron de la 3e Région militaire prononce une allocution où il a rappelé des vérités qui n'ont pas été du goût de Rabat. Il a affirmé que les territoires sahraouis «étaient injustement spoliés par le tyrannique occupant marocain». En réalité il n'a fait que rappeler une position de principe de l'Algérie qui considère, d'ailleurs, le Sahara occidental comme étant la dernière colonie sur le continent africain. À la haine contre le général de corps d'armée Changriha s'ajoute le rejet affiché par le royaume envers le président Tebboune qui a pourtant multiplié les gestes d'apaisement et les appels à l'apaisement. Mais sans succès. Le Maroc perçoit mal l'installation au pouvoir à Alger d'un homme sur lequel les traditionnelles influences du cercle royal n'ont pas d'emprise. L'Algérie refuse toute ingérence dans sa souveraineté et rejette toute compromission et tout marchandage de ses positions de principe. À chacun ses principes et ses engagements. Libre au Maroc de «boire» goulûment les conseils que lui distillent ses amis israéliens et les émirs du Golfe, amateurs de chair juvénile et d'outarde aphrodisiaque.

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