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Ils ont entamé un sprint électoral de 21 jours

Les candidats et leurs «avantages comparatifs»

Ce sera celui qui démontrera des compétences de gestion qui l’emportera.

Une campagne électorale ça se mène avec beaucoup d’énergie et d’engagement politique. Mais comme dans toutes les compétitions, une seule sera couronnée de succès. Sur les cinq candidats qui ont lancé la leur, hier, un seul et au mieux deux se seront dépensés pour un résultat probant. Et pour cause, compte tenu de la configuration qu’offre la scène électorale, il n’est pas dit qu’un tel puisse l’emporter dès le premier tour. L’ensemble des prétendants partent avec des chances à peu près égales. Il est, cependant quelques «avantages comparatifs» en faveur de ceux qui ont déjà concouru pour la magistrature suprême. Dans ce registre, Ali Benflis et Abdelaziz Belaïd disposent de cette «ancienneté», disons-le, précieuse pour ce genre de compétitions politiques, avec néanmoins un avantage pour Benflis qui s’est déjà mesuré à l’ancien président de la République par deux fois dans le passé.
L’autre avantage comparatif, celui qui peut peser sur le choix des électeurs, tient dans l’expertise et l’expérience des candidats. Quatre peuvent se prévaloir d’avoir exercé de hautes fonctions, à l’exception de Belaïd. Mais dans le lot, deux émergent. Il s’agit de Ali Benflis, et Abdelmadjid Tebboune. Les deux hommes capitalisent une longue expérience dans les arcanes de l’administration. Ils ont tous deux occupé le poste de Chef de gouvernement pour le premier et Premier ministre pour le second. Il reste qu’en matière de gestion des affaires de l’Etat, Benflis totalise plus d’expérience en ce sens qu’il a occupé le poste de directeur de cabinet à la présidence de la République. Les Algériens ne s’arrêteront certainement pas sur ces seuls critères, bien qu’en certaines circonstances, ils valent leur pesant d’or. Il est entendu que la responsabilité ne s’invente pas, elle s’acquiert au fil de l’exercice. Cela comptera absolument, non seulement lors du déroulé de la campagne électorale, mais également au moment de glisser l’enveloppe dans l’urne. Et plus encore, en cas de second tour à cette élection présidentielle. Dans le face-à-face, les électeurs jaugeront les propos de chaque candidat et ne cèderont pas à la tentation populiste. Ce sera celui qui démontrera des compétences de gestion qui l’emportera. C’est dire que sur les cinq candidats, l’on peut déjà deviner celui qui coche à toutes les cases. Mais il est également dit, et les exemples de par le monde l’ont montré, qu’une élection peut aussi se gagner sur un détail. Sinon, il n’y aurait pas besoin de campagne électorale. Les «petits», les outsiders conservent des chances certaines de convaincre les électeurs de leur confier leurs voix. C’est justement à cela que sert une campagne électorale et c’est aussi pour cela que l’Anie tient à ce que chaque candidat dispose exactement des mêmes chances pour concourir à la magistrature suprême. Mais ce que l’Anie ne peut pas empêcher, c’est la personnalité des candidats, leur expérience, leur expertise et leur réel désir de gagner. Les électeurs sentiront tout cela et voteront selon les « avantages comparatifs », mais aussi selon leur «feeling». La démocratie ça se mesure aussi à l’émotion. On en verra peut-être durant la campagne électorale.

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