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Belhimer à propos de la convocation du corps électoral

«Les choses évoluent positivement»

«Les grandes échéances sont respectées, faisons confiance à ces étapes pour aller au bout du tunnel, avec l’assurance d’un scrutin propre.»

«Le corps électoral va être convoqué, le gouvernement va partir je l’espère, l’autorité indépendante sera installée, les candidatures seront recueillies. Je pense qu’avec des candidatures crédibles, fortes et charismatiques, le peuple votera en masse. Les choses évoluent dans la douleur, dans la difficulté, mais elles évoluent positivement. Le sentiment d’imprévisibilité, la peur du lendemain tous les Algériens l’ont ressentie. Mais j’ai la satisfaction, que les grandes échéances sont respectées, faisons confiance à ces étapes pour aller au bout du tunnel, avec l’assurance d’un scrutin propre», c’est ce qu’a déclaré Belhimer, professeur de droit public, et président de la commission juridique du Panel, ce dimanche au forum d’El Moudjahid. Interrogé sur l’absence jusque-là, des revendications principales de la contestation populaire, en l‘occurrence le départ du gouvernement Bedoui et la libération des détenus d’opinion, Belhimer explique que «le départ du gouvernement Bedoui a été exprimé comme condition de confiance par tous les partis que nous avons rencontrés lors de consultations. Pour eux, hormis deux ou trois ministres, à l’image du ministre de la Justice, tous les autres ministres doivent partir, parce qu’ils sont impliqués jusqu’à l’os dans le 5e mandat».
Concernant la libération des détenus d’opinion, l’invité du forum revient sur la contradiction qui existe entre le fait de réclamer l’indépendance de la justice et en même temps exiger que des détenus soient libérés par un simple coup de téléphone, il explique : «Le président de l’Etat a précisé qu’il ne lui appartient nullement de faire entrave à l’indépendance de la justice. Je n’ai pas envie de voir dans mon pays, un président qui ordonne au ministre de la Justice ce qu’il doit faire par ailleurs, il peut y avoir des besoins d’ordre public, qui sollicitent l’accélération des procédures judiciaires, ce n’est pas pour rien qu’une garde à vue ne doit pas durer plus de 24 heures. Donc il y a des procédures judiciaires qui peuvent répondre aux sollicitations d’apaisement, sans perturber l’indépendance de la justice.»
Concernant la suite des consultations menées par Karim Younès, dans le but de composer l’autorité indépendante pour l’organisation des élections, Belhimer indique : «Les consultations que le coordinateur du panel mène, arrivent à leur terme, et dans les 24 ou 48 heures, donc on sera sur le point de savoir incessamment qui sera le président de l’autorité indépendante et qui seront les membres, qui seront au nombre de 50, parmi la société civile, les juristes et magistrats, les universitaires et les personnalités nationales.»
Par ailleurs, Belhimer est longuement revenu sur les travaux de l’Instance de dialogue et de médiation, considérant que sa mission est accomplie. Toutefois, il estime que les consultations n’ont pas bénéficié d’une médiation sociale et politique efficiente. Il dénonce en parlant du Hirak ce qu’il a appelé, une guerre de slogans et non une guerre de programmes. Rappelant incessamment les différentes positions des partis de l’opposition, qui revendiquent une période de transition et une constituante, «on à l’impression que les partisans de la transition et de la constituante ne veulent pas laisser le peuple choisir, parce qu’ils ont peur du verdict du peuple, c’est comme si ils opposaient leur liberté à celle du peuple» conclut-il.

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