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Au lendemain des escarmouches entre pro et anti-présidentielle à Annaba

Les citoyens en appellent à la liberté d’expression

Les incidents survenus entre les pro et les anti-présidentielle dérogent à l’esprit pacifique du Mouvement populaire.

Au lendemain des incidents qui ont marqué la marche de soutien à la présidentielle du 12 décembre prochain, l’indignation a été perceptible sur toutes les lèvres au sein de l’opinion publique à Annaba. Pour la majorité, la liberté d’expression est un droit qui s’exprime dans le respect du point de vue de tout un chacun. Plusieurs personnes interrogées sur les faits, ont estimé que «chacun juge les choses de son côté», nous dit-on. D’autres ont mis en avant et en premier «le respect de l’opinion d’autrui». Pour une dame rencontrée au centre-ville, la sagesse doit primer, dans ce genre de situations. «Même si je ne suis pas d’accord, cela ne me donne pas le droit d’user de la force pour les obliger à suivre ma logique », nous dit-elle, et d’ajouter : «On ne peut pas convaincre quelqu’un par la violence.»
En somme, l’ensemble de nos interlocuteurs et interlocutrices ont été unanimes à défendre le principe du pacifisme. «Si on prétend vraiment à une République démocratique, il faut que le respect soit mutuel entre nous. Sinon, le Hirak aura été peine perdue», a affirmé cette fonctionnaire de la BDL. Il faut souligner que les Annabis, tout autant que leurs concitoyens à travers les wilayas du pays, sont conscients des enjeux, socio-économiques et géostratégiques. Ils le disent avec leurs mots, mais la maturité y est bel et bien. «Ceci n’est point dans l’intérêt de l’Algérie, notamment avec les rebondissements géopolitiques dans la région maghrébine», nous a expliqué M. AB. KH., enseignant en sciences politiques.
Notre interlocuteur est allé jusqu’à mettre en garde contre l’émergence de l’extrémisme. Un fait, selon lui, à prendre au sérieux et avec beaucoup de vigilance. Pour cet enseignant, le Hirak a réussi à 90%. Même s’il n’a pas totalement atteint ses objectifs, ceux-ci seront à la charge du nouveau président, dont le pays a vivement besoin.
C’est ce besoin impératif qui a motivé certaines couches sociales, dont de simples citoyens, les sidérurgistes entre autres à, manifester leur soutien à l’élection présidentielle, mettant l’intérêt du pays
au- dessus de tout. Une logique qui, probablement, n’est pas partagée par certains de ceux qui appellent au rejet du vote. L’hostilité envers l’élection reste un choix, sur la base d’une conviction qu’ont jugée les pre-présidentielle.
Or, cette prise de position semble avoir ébranlé certains farouches, qui ont décidé d’entraver une volonté populaire à travers un rassemblement parallèle, dénonçant l’alignement des travailleurs du complexe d’El Hadjar qui, avec leur intime conviction, ont décidé de montrer, mercredi dernier, leur soutien à l’élection présidentielle, avant de se faire violenter
verbalement par des individus.
Il faut noter que ce n’est pas la première marche de soutien à l’election présidentielle à Annaba. Samedi dernier, des manifestants se sont rassemblés devant le RT de Annaba où ils ont manifesté leur soutien au scrutin, un rassemblement qui, bien qu’il ait attiré beaucoup de curieux, n’a enregistré aucun incident. En attendant de voir de quoi sera fait demain, il est à rappeler que les escarmouches ont dégénéré, entre les pro-présidentielle et les opposants. L’incident a nécessité l’intervention de la brigade antiémeute, qui a interpellé plus de 35 personnes, dont des femmes. Conduits à la sûreté de wilaya de Annaba. En fin d’après midi, de mercredi dernier, la majorité des manifestants ont été relâchés, sauf huit personnes, dont rien n’a filtré sur leurs identités ont été déférés, jeudi, par-devant le procureur du tribunal de Annaba.
Au terme de ce cas fâcheux, qualifié, par plus d’un, d’isolé, du témoignage de plusieurs activistes et militants du Hirak à Annaba. Ces derniers, ont jugé ce comportement
«d’indigne d’un Hirak à la conquête de la démocratie».

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