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TOUAREG- ARMÉE MALIENNE

Les combats reprennent

Tout a commencé lorsque qu’un groupe armé non identifié a attaqué les positions de l’armée malienne dans la localité de Nampala.

La paix est loin d´être rétablie entre les rebelles touareg et l´armée malienne. La donne s´est confirmée, hier, après la reprise des combats entre les deux antagonistes, dans la région de Nampala, située à 500km au nord-ouest de Bamako. «C´est une bande de touareg armés qui est l´auteur du coup. Actuellement, les combats se poursuivent», a déclaré, hier à l´AFP, une source administrative à Nampala.
«Un groupe armé non identifié a attaqué nos positions dans la nuit de vendredi à samedi, dans la localité de Nampala. Un renfort de troupes arrive sur les lieux. Nos troupes sont décidées à mettre en déroute les assaillants armés», avait auparavant indiqué cette même source sous couvert d´anonymat.
L´objectif de l´attaque semblait être de «prendre le contrôle de la caserne militaire» de la localité, avait ajouté cette source. Des sources officielles concordantes sur place, déplorent des victimes des deux côtés. «Il y a eu des victimes des deux côtés. Des morts et des blessés. Nous n´avons pas plus de détails pour le moment», a déclaré sous couvert d´anonymat, un officiel de la localité sahélienne, proche de la frontière avec la Mauritanie. La même source indique, cependant, que «les tirs ont diminué, vraiment diminué». «Nous avons constaté qu´il y a des victimes des deux côtés», a également indiqué à l´AFP un autre officiel.
Une autorité régionale, interrogée à Ségou, chef-lieu de la zone, a préféré «attendre un peu avant de donner des détails». «Ce ne sont que des tirs sporadiques qu´on entend selon les témoins. Il y a eu des victimes de part et d´autre», a déclaré cette autorité régionale.
Hier matin, une source administrative à Nampala avait relaté que des combats opposaient l´armée à un «groupe de touareg armés» ayant «attaqué ses positions dans la nuit de vendredi à samedi». «Nous avons des informations qui indiquent qu´au moins un proche d´Ibrahim Ag Bahanga a été aperçu sur le terrain à Nampala», a ajouté l´autorité régionale jointe par l´AFP à Ségou. Depuis fin août 2007, enlèvements et attaques armées, attribués pour la plupart au groupe de rebelles dirigé par Ibrahima Ag Bahanga, ont mis à mal l´accord de paix signé en 2006 à Alger, entre le gouvernement malien et l´Alliance démocratique du 23 Mai pour le changement. Un comité de suivi de quelque 200 membres représentant les deux parties en conflit a été mis en place pour veiller à l´application des décisions prises conjointement, rappelle-t-on. Notons que le groupe dirigé par Ibrahim Ag Bahanga n´était pas présent à la dernière rencontre entre des rebelles touareg maliens, des représentants de l´Etat malien et la médiation algérienne pour relancer le processus de paix.
Les rebelles touareg avait alors fait montre de leur décision à oeuvrer pour le rétablissement de la paix. Comme signe de bonne volonté, la rébellion avait procédé à la libération de plusieurs otages de l´armée malienne.
La dernière libération en date a eu lieu au début de septembre dernier lorsque le groupe du chef rebelle touareg, Ibrahim Ag Bahanga, avait remis en liberté quarante-quatre militaires maliens.
D´aucuns estimaient dès lors que les efforts déployés par la diplomatie algérienne, dans le règlement du conflit opposant l´armée malienne à la rébellion touareg, avaient réellement donné les résultats escomptés.
Néanmoins, la reprise des hostilités entre les deux parties semble annihiler tous les efforts consentis de part et d´autre.

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