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Front social à Annaba

Les contractuels de l’APC prennent la relève

Après les demandeurs de logements et d’emploi, voilà que les rangs de la contestation se renforcent avec les revendications des contractuels.

Revendiquant leur droit à la permanisation, les contractuels de l’APC du chef-lieu de la wilaya de Annaba, ont observé, hier, un mouvement de protestation devant le siège de la wilaya. Une action à travers laquelle les contestataires se sont engagés dans une grève jusqu’à la prise en charge de cette unique doléance, du moins pour le moment. Expliquant leur situation, les contractuels de l’APC de Annaba se sont dits meurtris par la politique du deux poids, deux mesures. Des propos tenus en référence, nous dit-on, au favoritisme appliqué par les responsables de cette Assemblée populaire communale. Ces derniers qui, selon les propos de nos interlocuteurs, ont intégré ceux (…), pendant que des centaines sont toujours suspendus. À l’origine de ce mouvement de protestation, la dernière réunion interministérielle, au cours de laquelle il a été demandé d’intégrer tous les détenteurs de contrats de pré-emploi. D’ailleurs, c’est sur la base de cette consigne gouvernementale que les contractuels de l’APC de Annaba ont décidé de l’action pour faire pression sur les responsables qui, selon nos interlocuteurs, affichent une indifférence démesurée, au vu de leur situation. « Nous n’avons pas demandé une augmentation de salaire, nous avons juste demandé notre droit à la permanisation », se sont insurgés les contestataires. « Pour la majorité, nous occupons des postes importants et nous travaillons plus que les titularisés», a rétorqué un contestataire soutenu par un autre. Ce dernier, avec de l’amertume au bout des lèvres, a lancé «les départs en retraite chaque année, nous ouvrent droit à la priorité à l’intégration» « sauf que les postes à la «baladya» de Annaba sont réservés à des employés de premier rang», a ajouté l’interlocuteur qui a crié haut et fort : « Nous nous ne sommes pas des employés de second rang, nous sommes tous des Algériens. » Un état de fait dénoncé d’une voix virulente par les protestataires, dont l’expérience et les diplômes universitaires entre autres, ont été mis en avant. Motivés par la hogra, la marginalisation et surtout la détérioration de leur situation sociale, occasionnée par un faible salaire, les contractuels de l’APC de Annaba, interpellent les pouvoirs concernés pour une prise en charge de leur situation dans les meilleurs délais. « On ne comprend pas pourquoi des institutions gouvernementales intègrent, quand la possibilité se présente, ceux du pré-emploi, contrairement aux contractuels de l’APC. Cette frange d’employés est composée majoritairement de guichetiers de l’état civil. Un poste pour lequel, ils ne perçoivent pas de prime de guichet, « elle est donnée aux fonctionnaires permanisés, mais pas pour nous », a fait savoir une jeune employée d’un guichet de l’état civil du centre-ville de Annaba, déplorant dans le sillage, le statut des agents de l’état civil. En conclusion, la décision d’intégrer la frange du pré-emploi dans leurs postes, a ravivé la tension des contractuels de l’APC, dont le mouvement de contestation a, convient-il de le souligner, paralysé plus de 80% des guichets de l’état civil à Annaba. Une entrave pour les administrés de la commune de Annaba dont l’intervention du P/APC fraîchement installé n’est pas parvenue à dissuader les contestataires d’abandonner leur action. Les contractuels étaient plus que jamais décidés à mener jusqu’au bout leur mouvement et ont investi le siège de la wilaya, demandant l’intervention de son premier responsable. Et comme à chaque fois, des représentants ont été reçus par Toufik Mezhoud, wali de Annaba qui, selon certains, a promis de faire parvenir les revendications aux hautes sphères de l’état. sauf que les protestataires semblent bien déterminés à faire valoir leurs droits et ont décidé de camper sur leurs positions jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

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