Les députés du MSP solidaires
Prendre les enseignements qui s’imposent à travers cette crise qui a touché le monde entier et poursuivre les réformes politiques, économiques et sociales.
A l’instar des initiatives des quelques partis qui ont tenu à contribuer à la lutte contre le coronavirus, le MSP vient d’annoncer le don d’une partie des salaires de ses députés pour apporter le soutien aux efforts des pouvoirs publics dans la lutte contre la crise sanitaire, à travers sa collaboration avec les actions de la société civile et les autorités centrales et locales. C’est du moins ce qui ressort du communiqué rendu public suite à la tenue, via la vidéoconférence du conseil national. Dans ce sens, le groupe parlementaire du parti a « valorisé la décision du conseil et encense les actions et contribution des députés du MSP dans la lutte contre l’épidémie ».
Par ailleurs, les députés ont interpellé le Premier ministre, pour « la prise en charge des insuffisances enregistrées au niveau des structures sanitaires, en matière d’équipement et d’encadrements des équipes médicales » précise le communiqué. Dans cet élan, le groupe parlementaire n’a pas manqué d’adresser un appel aux citoyens, les invitant, à « respecter rigoureusement les consignes de confinement, afin de dépasser rapidement cette crise sans trop de dégâts ». Dans le même sillage, les députés ont tenu à attirer l’attention de la présidence de la République des deux chambres du Parlement, et l’Etat, de « prendre les enseignements qui s’imposent à travers cette crise qui a touché le monde entier, et de poursuivre les reformes politiques, économiques et sociales, pour permettre à tous les secteurs ministériels de sortir de cette crise et bâtir des paradigmes économiques solides, qui permettront la création d’un tissu d’entreprises efficaces et compétitives Par ailleurs, la députée du MSP, Fatma Saïdi, avait déjà tenu à faire remarquer que «la situation dépasse tout le monde, y compris les partis. Cette pandémie a surpris le monde y compris les grandes puissances qui ont les mains liées. Que dire alors d’un pays qui a
vécu beaucoup de catastrophes ?
Les partis n’ont pas les outils nécessaires pour soutenir un système responsable de toutes les crises.
