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L’exécutif se penche sur les conséquences de l’épidémie

Les dettes des entreprises seront rééchelonnées

Les instructions du gouvernement visent à préserver les emplois et en particulier à soutenir les petites et moyennes entreprises.

Dans l’urgence d’alléger les effets de la crise sanitaire sur les entreprises publiques et privées, le gouvernement a décidé de procéder à des mesures de rééchelonnement des dettes, selon le secrétaire général du ministère de l’Industrie, Mohamed Bouchama, qui a confirmé lors de son passage , hier, sur les ondes de la Chaîne 1, « nous avons reçu des instructions du président de la République, pour prendre des dispositions effectives sur le terrain, pour atténuer les effets de l’épidémie du coronavirus, qui comporteront le rééchelonnement des dettes des entreprises publiques et privées et le règlement des cotisations de la sécurité sociale ». Il précisera que « dans le souci de faciliter la concrétisation de ces mesures, ces actions se dérouleront essentiellement au niveau des banques et du Trésor public. Les instructions du gouvernement visent à préserver les emplois et en particulier à soutenir les petites et moyennes entreprises, considérées comme le moteur du développement et de l’économie nationale ». Une décision qui tombe à point nommé, aux yeux des observateurs, qui estiment que cela va permettre aux entreprises d’affronter avec plus de force la crise financière qu’a engendrée la crise sanitaire, et qui a mis à genoux les trésoreries des entreprises, qui commençaient à suffoquer sous les effets des fermetures et des horaires restreints de déplacements. Il va sans dire, qu’avec ces nouvelles mesures, le rééchelonnement des échéances de remboursement des crédits, se répercutera positivement sur la trésorerie des entreprises, et permettra d’assurer le règlement des salaires et des achats d’approvisionnement, deux volets essentiels pour leur survie.
Dans le même sillage, Mohamed Bouchama a souligné que « les dossiers de plusieurs entreprises en difficulté sont fin prêts, telle que la Snvi, qui a déposé un dossier de rééchelonnement, et qui peine à recouvrir un volume de créances s’élevant à 12 milliards de dinars ». Il indiquera que « ces dossiers seront présentés lors de la réunion du Conseil des participations de l’Etat avec le Premier ministre, pour éviter toute lenteur administrative, et procéder à des études objectives ». Et d’ajouter : « Il faut savoir que le CPE ne s’est pas réuni depuis le règne de l’ancien régime, mais sa restructuration et la détermination de ses prérogatives par le Premier ministre se fera lors de la prochaine réunion du Conseil des ministres. »
Par ailleurs, le secrétaire général du ministère de l’Industrie, a tenu à faire savoir que le ministère poursuit son soutien en matière d’approvisionnement et de liquidités pour les groupes industriels tels que Saidal qui a entamé des discussions avec des entreprises étrangères pour lancer la production de la chloroquine, afin de satisfaire les besoins nationaux. Au même tire, le groupe Getex assurera la production dans une première étape, de 2 millions de masques par mois, tandis que le groupe Divendus se chargera d’équiper les hôpitaux de chalets pour les équipes médicales.
En somme, avec la décision d’autoriser certains commerces à reprendre leurs activités, ces mesures de rééchelonnement contribueront également à éviter ou limiter les mises en chômage partiel et les compressions d’effectifs. D’autant plus que la situation de certaines entreprises, notamment celles créées dans le cadre des dispositifs d’aide, étaient déjà en souffrance, précisément en matière de remboursement de leurs crédits. à ce sujet, le président de l’Union nationale des jeunes investisseurs, Riyadh Tenka a affirmé, jeudi dernier, que 90 000 entreprises risquent de déposer leurs bilans à cause de la crise économique, aggravée par la pandémie de coronavirus.

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