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Crash d’un avion militaire à Oum El Bouaghi

Les deux pilotes décédés

Le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire par intérim ordonne une enquête.

Un terrible accident a eu lieu, lundi soir, vers 22 heures à Oum El Bouaghi. Il s’agit du crash d’un avion militaire. L’information a vite fait le tour pour être confirmée par un communiqué du ministère de la Défense nationale, dans lequel on précise : «Lors d’un vol d’entraînement nocturne programmé, le lundi 27 janvier 2020, et aux environs de 22 h 00, un avion militaire de type SU-30 a fait l’objet d’un crash dans un lieu inhabité.» Fort heureusement d’ailleurs. La zone en question est située, selon toujours le communiqué du MDN «près de Mechta Chimot à 16 kilomètres de la commune de Aïn Zitoun dans la wilaya de Oum El Bouaghi, relevant du commandement de la 5e Région militaire». Malheureusement, le pilote et son coéquipier n’ont pas pu s’éjecter, comme c’est le cas dans ce genre d’entraînement en cas de problème.
Le MDN confirme que l’accident a causé «le décès du pilote et de son assistant». L’avion est un bombardier qui appartient au 121e escadron de chasse et l’on note que c’est la première fois que ce type d’avion s’est crashé en Algérie. C’est aussi le troisième crash enregistré dans cette région, après celui d’un Mig 29 et d’un Hercules C130.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de ce drame. Dans ce contexte le MDN souligne que «le général- major Saïd Changriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire par intérim adresse ses sincères condoléances aux familles des deux victimes et a ordonné l’ouverture immédiate d’une enquête pour élucider les causes et les circonstances de l’accident».
Quoique le crash d’avion, militaire, est un risque habituel qui survient dans toutes les armées du monde, néanmoins la perte d’officiers demeure cruelle. Plusieurs crashs ont eu lieu, l’année dernière, aussi bien d’avions civils que militaires. Voici quelques exemples survenus en 2019. Le 9 janvier, crash d’un Mirage 2000D dans le Jura français, le 21 janvier, un monomoteur Piper PA-46 Malibu disparaît dans la Manche, tuant le footballeur Emiliano Sala qui se trouvait à bord, le 5 mai, peu après le décollage, un Soukhoï SuperJet 100 d’Aeroflot, touche durement la piste d’attérissage et s’enflamme, on dénombre
41 morts parmi les 78 personnes qui se trouvaient à bord, le 2 août, crash d’un Tracker 22, avion bombardier d’eau, près de Générac, dans le Gard (France), le 26 août, un CASA C-101 Aviojet de l’armée de l’air espagnole s’abîme en mer Méditerranée, le 2 décembre, crash d’un hélicoptère de la Sécurité civile qui intervenait sur des zones touchées par des inondations au sud-est de la France, a cela s’ajoute, la prétendue collision d’hélicoptères français au Mali le 25 novembre lors d’une opération.

Le président Tebboune adresse ses condoléances aux familles des deux victimes

«Puisse Dieu, Tout-Puissant, combler les deux martyrs de Sa Sainte miséricorde et de les accueillir en Son vaste Paradis et d’inspirer la patience et le réconfort à leurs familles, à Dieu nous appartenons et à Lui nous retournerons», a-t-il écrit.

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