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53e mardi du mouvement populaire

Les étudiants fidèles au rendez-vous

Ils ont réitéré leur engagement et leur détermination à poursuivre le combat jusqu’à la réalisation des objectifs du mouvement.

La première marche des étudiants inaugurant l’an II du Hirak s’est déroulée, hier, à Alger. Rejoints par les citoyens, les étudiants ont battu le pavé pour la 53ème semaine consécutive depuis le soulèvement populaire du 22 février 2019. La foule grossissait au fur et à mesure que la procession, qui s’est ébranlée depuis la place des Martyrs, un peu avant 11h, avançait.
Un forum d’échanges et de débats autour du mouvement, entre étudiants et citoyens fidèles à la marche du mardi, a précédé l’entame du défilé. Le cortège a débuté sa marche aux cris de «Dawla madania…». Les manifestants ont réitéré, à cette occasion, leur engagement et leur détermination à poursuivre le combat jusqu’à la réalisation de tous les objectifs du mouvement.
Par ailleurs, tous les slogans habituels du Hirak, « Algérie libre et démocratique », « nous sommes les fils de Amirouche » ont été répétés par les manifestants. Ils ont notamment réclamé la libération de tous les détenus d’opinion, notamment les figures du Hirak. Des posters à l’effigie de Karim Tabbou, Fodil Boumala et autres ont été déployés par les marcheurs.
En outre, des cartons rouges sur lesquels était transcrit le slogan « Vous partez tous » en trois langues (arabe, amazighe et française) sont largement brandis tout au long du défilé. Il faut noter que certaines banderoles déployées résument bien les demandes émises par la révolution depuis son éclatement. « Le mouvement exige : que vous partiez tous, la Constituante et la transition », pouvait-on lire sur une pancarte. « Nous, aspirons à recouvrer notre indépendance, vous, vous obéissez aux injonctions venues d’en haut », est-il écrit sur une autre pancarte.
« Les étudiants sont unis et sont conscients qu’il est impératif de maintenir la pression jusqu’à ce que le système soit totalement démantelé et un Etat civil et démocratique mis en place», a déclaré une étudiante, qui avoue avoir pris part à toutes les marches du Hirak. Les manifestants insistent sur « l’indépendance de la justice, mise à mal par l’Exécutif et… Amir dz». Outre la mise en place d’ « une transition démocratique », ils revendiquent « le déverrouillage du champ médiatique et politique», ainsi que «la libération de l’espace public». La manifestation s’est déroulée sans heurts. Un important dispositif policier a été mobilisé en cette circonstance. Les manifestants se sont dispersés dans le calme aux alentours de 13 h. Enfin, des marches similaires se sont déroulées au niveau de plusieurs villes du pays à l’image d’Oran, Annaba, Constantine, Tizi Ouzou, Béjaïa Bouira, etc.

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