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Pour la 40e marche

Les étudiants maintiennent le cap

Sac au dos, banderole et drapeau à la main, ils étaient hier nombreux et déterminés.

Les étudiants étaient de nouveau au rendez-vous, hier, dans les rues de la capitale. Ils ont investi les grands boulevards. Un seul mot d’ordre «système dégage». Le vote a dominé les débats. Décidés à faire aboutir leur revendication, ils s’étaient rassemblés dès les premières heures de la matinée. Ils étaient
nombreux à scander des slogans politiques que tout le monde connaît désormais. Sac au dos, banderole et drapeau à la main, ils sont déterminés. Ils ont choisi de tourner le dos aux cours. Ils ont marché et scandé haut et fort «système dégage!». Un seul mot d’ordre «Pas de dialogue avec le reste de la mafia», «Vive l’Algérie», «Pas de vote» «Libérez les détenus d’opinion», et autres mots d’ordre hostiles au pouvoir. Dans le même sillage, on note que les manifestants affichaient clairement leur opposition à la présidentielle. Ils en ont fait leur sujet de prédilection lors de la marche. Visiblement convaincus par leurs revendications, les marcheurs ont tout de même pu exprimer leur opinion, sans aucune entrave policière. Les agents des services de sécurité se sont juste contentés d’encadrer les marcheurs. On souligne, dans ce même sens, que comme de tradition, le bon déroulement de la manifestation a permis de mettre en évidence la maturité du mouvement, mais également le respect strict des droits des citoyens par l’Etat. Il est important de rappeler dans ce sillage que les mardis généralement consacrés aux étudiants prennent aujourd’hui l’aspect de marches purement citoyennes où on trouve des marcheurs de tous les âges et de toutes les conditions sociales. Handicapés, retraités, vieux, hommes et femmes marchent côte à côte avec les étudiants. Sur un autre chapitre, on rappelle que la manifestation a commencé en début de journée, vers 11 h du matin, où les manifestants commençaient à se regrouper, enthousiastes et déterminés.
Ils brandissaient des drapeaux et les photos des détenus. Ils promettent de revenir chaque mardi et chaque vendredi jusqu’à satisfaction de toutes les revendications, à leur tête la libération immédiate des détenus du Hirak, dont plusieurs d’entre eux sont étudiants... Dans ce même ordre d’idées, on rappelle qu’aucune arrestation ni affrontement avec les forces de l’ordre n’a été enregistré.

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