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Pour leur 46e marche

Les étudiants maintiennent le cap

Ils sont déterminés et résolus à maintenir le cap jusqu’à la satisfaction des revendications du Mouvement populaire.

Les étudiants rejoints par les citoyens, étaient nombreux à battre le pavé en ce premier mardi de l’année 2020. La mobilisation a été au rendez-vous en ce 46ème mardi consécutif depuis le
22 février dernier. Ils sont déterminés et résolus à maintenir le cap jusqu’à la satisfaction des revendications du Mouvement populaire. Les manifestants sortant dans la rue tous les mardis ne comptent pas s’arrêter et refusent de déserter le terrain. Après avoir entonné l’hymne national, le cortège s’est ébranlé de la place des Martyrs en empruntant le parcours habituel. La procession est passée par la rue Bab-
Azzoun, la rue Larbi Ben M’hidi , l’avenue Pasteur, la Fac centrale pour atteindre la Grande Poste, la place emblématique du Mouvement populaire.
Un important dispositif policier a été déployé sur l’itinéraire de la marche. « Le Hirak des étudiants est constant et poursuit résolument son chemin jusqu’à l’achèvement de notre révolution pacifique», a souligné un étudiant de l’université de Bab Ezzouar (Usthb). «Nous aspirons à un régime civil et cela ne signifie pas que nous sommes contre notre armée !», indique un autre intervenant. «Djazaïr horra democratia !» (Algérie libre et démocratique), «Dawla madania!» , a scandé la foule. «Enkemlou fiha ghir be silmiya, On poursuivra notre combat pacifiquement», ont-ils aussi crié. Ils ont rendu hommage aux chef historique de la révolution de 1954, en se déclarant fidèles aux principes du congrès de la Soummam. « Abane Khela wsaya (Abane a laissé un testament…», ont-ils clamé à tue-tête.
La procession a fait vibrer la rue Larbi Ben M’hidi par des appels à la communion et l’unité qui fusaient de partout : «Les Algériens khawa khawa, we echaâb m’wahed ya el khawana !» (Les Algériens sont des frères, et le peuple est uni, bande de traîtres), «hna ouled Amirouche marche-arrière manwalouch ( Nous sommes les enfants d’Amirouche, et nous ne ferons pas marche arrière), clament-ils en chœur. «Souveraineté populaire, période de transition», a-t-on également chanté.
La manifestants réclament la libération de tous les détenus d’opinion et la suppression des charges contre eux. à ce propos, des pancartes arborées par plusieurs marcheurs exigent le départ du ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati. L’instauration d’un Etat civil est le principal slogan scandé par les marcheurs. Ils ont également rejeté le dialogue avec le pouvoir. «Les négociations seront entamées après le départ de toute la bande», peut-on lire sur une pancarte. Ils ont aussi appelé à l’application des articles 7 et 8 de la Constitution consacrant la souveraineté du peuple. Aucun incident n’a été signalé lors de ce 46ème acte. Les manifestants se sont dispersés dans le calme et la sérénité. Des marches similaires ont eu lieu à travers plusieurs wilayas du pays.

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