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40e acte du Hirak

Les manifestants toujours décidés

La mobilisation était d’une grande ampleur, les femmes ont marqué cette protesta. Depuis neuf mois consécutifs, les Algériens investissent les rues.

Le 40ème vendredi de mobilisation populaire est venu confirmer, hier encore, le caractère pacifique d’un mouvement citoyen. Depuis neuf mois consécutifs, de nombreux Algériens investissent les rues de plusieurs villes du pays. Déterminés à parvenir à leur objectif, les manifestants ont fait preuve, pour la 40e semaine consécutive d’un esprit d’engagement et de volonté de poursuivre leur mobilisation.
Nombreux étaient donc au rendez-vous de la manif d’hier, un rituel hebdomadaire qui réunit des Algériens de divers horizons sociaux et professionnels.
La curiosité était comme à chaque fois, elle aussi, au rendez-vous. On scrutait les slogans, histoire de voir s’il y en avait de nouveaux. Mais force était de constater que pour le 40e vendredi, l’on a pas entendu d’autres slogans que l’on ne connaissait déjà. De fait, les revendications sont les mêmes que celles des semaines précédentes.
Les manifestants ont déployé des banderoles sur lesquelles ils revendiquaient les traditionnelles revendications du Mouvement populaire, dont le boycott de l’élection présidentielle.
Les messages envoyés par les manifestants étaient on ne peut plus, clairs. On note dans ce sillage que la mobilisation a concerné la gent féminine qui n’est pas passée inaperçue, avec des femmes décidées à marquer de leur empreinte la mobilisation d’hier. Accompagnées ou seules, elles étaient bien visibles et scandaient les mêmes slogans que la foule, dont celui qui proscrit le dialogue avec «le reste de la mafia», «vive l’Algérie», «pas de vote», et plein d’autres slogans hostiles au pouvoir.
Pour rappel, cette 40ème démonstration intervient dans un contexte politique et judiciaire assez particulier, avec ses bonnes et ses mauvaises nouvelles, concernant les détenus du Mouvement populaire. Il y a eu des prononcés de peines d’emprisonnement, mais également des relaxes au profit des activistes. Cette actualité n’a pas échappé aux manifestants qui ont exprimé leur soutien et leur solidarité avec les jeunes arrêtés et jugés arbitrairement.
Aussi, l’on souligne, dans ce contexte, que des parents dont les enfants sont encore détenus, sont sortis demander la libération de leurs enfants. Ils étaient entourés des citoyens qui ont ajouté leurs voix à celles des familles des détenus.
Les jeunes manifestants n’ont pas oublié Lakhdar Bouregaâ, pour eux, sa libération est nécessaire.

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