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Israël a bâti sa stratégie sur l'agression

Les multiples expressions de la violence

Les sionistes d'aujourd'hui n'ont rien à envier aux scribes-racistes de l'Antiquité.

Quand on examine de près le mot «violence» on s'aperçoit que l'usage qui en est fait par les hommes, remonte à la nuit des temps. Ce qui n'est pas le cas de la terreur qui, elle, est, bel et bien datée, avec précision. Selon l'érudit et vaillant Vincent Monteil, le mot terreur est relativement récent. Il remonte seulement, selon le commentateur des Prolégomènes, à la Terreur (1793-94) donc à la chute de Robespierre. Que dit le Robert sur la «Terreur»? C'est, écrit-il, l'ensemble des actes de violence qu'une «organisation politique exécute pour impressionner la population et créer un climat d'insécurité». Il s'agit donc d'une violence «qui nous vient du fond des âges», prévient Vincent Monteil, résistant durant la 2ème Guerre mondiale qui, par ailleurs, à consacré un ouvrage entier au terrorisme «d'état» d'Israël. Et pour nous prouver que le sionisme des Khazars n'envie rien au porte -drapeau du nettoyage par le vide, le scribe Esdras, Vincent Monteil rappelle ce qui suit. « On tombe sans arrêt, écrit-il, sur des passages qui sont autant d'appels au meurtre, à l'extermination impitoyable.»
Le Livre de Josué, par exemple, dont la datation reste floue et foncièrement imprécise, «décrit la conquête de la Terre promise, puis celle de la pise de Jéricho (VI, 21) « en insistant sur le massacre qui y fut perpétré par les soldats de Josué, le frère puîné de Moïse».Sur son ordre, rapportent d'autres sources: «Hommes et femmes, jeunes et vieux, jusqu'aux boeufs, aux brebis et aux ânes, tout fut passé au fil de l'épée»...Dixit le texte de la Bible. Or, à lire les écrits légués à ses fidèles, tout porte à croire que le kabbaliste Isaac Louria (1534-1572) s'était largement inspiré de «l'oeuvre destructrice» de Josué à Ay, encore que pour ce qui est de Jéricho, de moins en moins de spécialistes accordent de blanc-seing à la version que Josué attribue à l'effondrement de cette ville. «Détruire pour reconstruire», ne sommes-nous pas déjà dans les «visions luminescentes» d'Isaac Louria: « La rédemption par le pêché?».
Quant à la ville de Ay, Vincent Monteil rappelle que ses habitants tombèrent «tant hommes que femmes, brûlés vifs sur ordre de Josué».
La ville d'Ay, elle-même, «se consuma comme une torche pour finir en un monceau de ruines pour l'éternité» (VIII, 1,2,3). L'énumération des crimes de cet ordre, ne se termine pas à Ay. Souvenons-nous de l'oracle contre les Philistins (Isaïe, XIV, 30): «Je ferai mourir ta race par la faim et ce qui restera de toi sera exterminé.» Cette citation ne rappellerait-elle pas Ghaza et les centaines de crimes commis par Netanyahou depuis 10 ans sur des enfants palestiniens? Cela rappelle l'oracle contre Damas (Isaïe, X II): «Voici que Damas n'est plus une ville et ne sera plus qu'un champ de ruines.» Ajouté au châtiment du peuple idolâtre de Juda (Jérémie, VIII,1,2,3), «on tirera de leurs sépulcres les os de rois de Judée et les os de ses princes et les os des prêtres,et les os des prophètes et les os des habitants de Jérusalem. Et on les étalera devant le soleil et devant la lune. Ces os ne seront recueillis ni enterrés, ils deviendront un fumier sur la face de la terre. Et ils préféreront la mort à la vie». Jérémie ajoute (XIII, 14): «Je les briserai, sans compassion, sans pitié, je les détruirai» pendant que «monte partout la clameur terrible des égorgés» Jérémie L1, 52,54).

«Nous devons tuer tous les Palestiniens...»
Les khazaro-sionistes d'aujourd'hui ont-ils changé de ton depuis la forfaiture qui leur a permis de coloniser la partie du territoire de la Palestine, en 1948? Un de leurs chefs de file, Ben Gourion, fut un des premiers sionistes de.. gauche à montrer la voie alors que la conjoncture de l'entre-deux-guerres ne leur avait pas encore permis de mettre en oeuvre la fameuse Déclaration Balfour. Impatient d'y parvenir il profite d'un meeting tenu dans une des banlieues de Jérusalem pour déclarer: «Il faut d'abord se débarrasser des Palestiniens quoi qu'il advienne.» Protégé par le mandat britannique, il ajoute: «Nous devons expulser les Arabes et prendre leur place.» C'était clair et nettement dit alors que cette même menace proférée par un Palestinien aurait été spontanément réprimée. S'agissait-il d'une menace ou d'une anticipation sur un avenir proche?
Le moins qu'on puisse dire, il ne s'agissait pas d'intuition. D'autres que Ben Gourion, sans doute plus impatients, diront: «Nous devons tuer tous les Palestiniens à moins qu'ils ne soient résignés à vivre en tant qu'esclaves, se plaisait à dire un certain président Heilburn, du comité de réélection du général Sholom Lehat, maire de Tel-Aviv en 1937. Et sur ce point, l'histoire ne précise pas si Lehat était général dans l'armée britannique ou dans le mouvement sioniste. Le comble a toutefois été atteint par Israël Koning qui, dans son mémorandum, avait montré la voie à suivre pour obtenir que le futur Israël s'installe, dès le départ, dans le plus barbare des apartheids pour être quitte avec la non-juifs qui souhaiteraient, eux aussi, continuer à vivre...
Mais pour atteindre cet objectif, «nous devons utiliser la terreur, les assassinats, l'intimidation, la confiscation des terres et l'arrêt de tous les programmes sociaux (??), afin de débarrasser la Galilée de sa population arabe».En 1969, Golda Meïr, alors Premier ministre de Tel-Aviv, ose une nouvelle tactique plus cynique en déclarant: «Comment pourrions -nous rendre les terres occupées, il n'y a personne à qui les rendre.» Cynique ou inculte. Il faudrait vraiment être grand clerc pour ne pas saisir la différence d'approche qu'il y a entre les ordres d'un prophète comme Jérémie (L1, 52,54) devant la ville de Ay et Israël Koenig qui, lui, préconisait les assassinats en chaîne et la confiscation des terres des Palestiniens. De tels échanges sont pour le moins réalistes car elles conduisent à croire que, même s'ils ne sont pas de la même race, les sionistes d'aujourd'hui n'ont rien à envier aux scribes-racistes de l'Antiquité.

La possession du «vide»
La même confusion continuera d'être commise à propos du cousinage supposé entre juifs et musulmans jusqu'à la crucifixion de Jésus-Christ par les Romains sur condamnation du Sanhédrin, un tribunal juif de Jérusalem. Et là se pose une autre question. S'il est vrai qu'Isaac (Ishaq en Arabe) est le frère puiné d'Ismaël selon les Ecritures, ce lien de fraternité prendra fin dès que les Khazars, ces Turco-Mongols du sud-est de la Russie, abandonnent leur état d'athées et d'adorateurs phalliques pour se convertir au judaïsme. Or, on sait pertinemment aujourd'hui que, pendant des siècles, ces Khazars, adorateurs phalliques et de tendri, présentaient des signes d'une race en voie d'extinction. Puis, en l'an 800 de Jésus-Christ, conseillés par des rabbins d'origine hongroise, se sont convertis au judaïsme. C'est à partir de cet évènement que la confusion est née de savoir qui était un vrai juif et qui ne l'était pas.

Omerta sur les sources d'information
À partir de là, les Khazars convertis prennent possession du «vide» laissé par les juifs de la Thora en se faisant passer pour la vraie descendance d'Isaac, fils d'Abraham. Dans l'intervalle, des milliards de tonnes d'eau ont coulé sous les ponts sans que le moindre indice ne vienne déranger la quiétude des «nouveaux» héritiers autoproclamés de Yahvé. En fait, pour illustrer l'Omerta qui pesait sur les sources d'information pendant des siècles pas la moindre allusion à la fausse origine sémite des Khazars par l'Eglise, y compris au sein du Vatican dont les souverains successifs tairont la conversion au judaïsme des Turco-Mongols jusqu'au début du XXe siècle. Il a fallu attendre le réveil brutal d'un richissime Khazar de la diaspora «juive»vivant en Amérique du Nord, pour savoir que les gens qui composent cette population ne sont pas d'origine sémite.
Ce monsieur se nomme Benjamin Freedman qui reprendra ce thème lors d'une conférence tenue à l'Hôtel Villard à Washington en 1960-61 durant laquelle il glace son auditoire en lui révélant que les juifs de l'ensemble de la planète terre ne sont pas des descendants de Noé. Mais sa révélation n'était pas inédite dans la mesure où il écrivit lui-même un livre traitant de cette tromperie et qu'un autre Khazar reprendra à son compte en 1976 sous l'intitulé de la «Troisième Tribu d'Israël». Cet écrivain s'appelle Arthur Koestler qui, après avoir été accusé d'espionnage pour le compte du MI 6 britannique pendant la guerre civile d'Espagne, ramènera du pays de la corrida, un livre passionnant intitulé: «Un testament espagnol.»
Mais pour ce qui est de « la 3ème tribu», découvrant enfin les secrets publiés par Benjamin Freedman après une rétrospective abyssale sur sa propre origine khazar, Koestler tente, par son livre, de réhabiliter ces derniers en exagérant leurs exploits de guerriers alors qu'il s'agissait d'une population plutôt amorphe, vivant d'expédients et consacrant le plus clair de son temps, au culte du phallus avant sa conversion au judaïsme...
Comme des milliers d'Arabes et de musulmans, les Emiratis comme les Bahreïnis, ont commis la même erreur en continuant de croire que les «juifs» de la diaspora, représentaient la descendance réelle d'Ishaq, le fils puîné d'Abraham. Par conséquent ils ont continué à les appeler «cousins» sans la moindre ironie... Mais l'histoire provoque parfois des surprises quand, forcée de rendre compte de la vérité, elle bouscule les côtés restés dans l'ombre d'un pouvoir, d'une nation ou d'une communauté. Alors que Benjamin Freedam avait provoqué un tollé sur les ondes et les médias américains en révélant son origine et celle de sa communauté dès 1956, vivant au XXe siècle encore dans un pays aride et improductif, les populations de l'ex- côte des Pirates ne se sont pas crues concernées par les révélations de Freedman. Pour quelle raison? Pour cause d'analphabétisme, particulièrement sévère dans cette région sans oublier la faim.
Autre inconvénient qui a sans doute été pour beaucoup dans l'apparente glaciation que reflètent les relations entre Emiratis, Bahreïnis et Palestiniens c'est la distance séparant ces derniers du territoire palestinien qui est d'environ 2000 km. Vivant la prospérité que commença à leur offrir le pétrole dès après avoir encaissé leurs premières recettes, leur vie jusque-là hypothéquée en un nomadisme peu rétribuant, changea au point que le Welkom-service des villes comme Paris, Londres ou New-York durent s'adapter à cette nouvelle clientèle.
On s'est souvent demandé qui des Emiratis d'Abu Dhabi ou de Manama ou de Doha prenaient plaisir à financer des clubs de football et des casinos en Angleterre, en France et aux Etats-Unis alors que le millième de ce qu'ils dépensent dans ces superfluités, suffiraient largement à entretenir la bravoure des Palestiniens qui, depuis 1947, n'ont cessé de réclamer leurs droits? Déphasés les Emiratis? Assurément. Au surplus, étant loin du champ de bataille qui oppose faux descendants de Sem à ceux qui le sont authentiquement, le vendredi ils ne déplorent jamais de morts qui leur apprennent que la liberté et la fierté qui en découle, sont les seules raisons qu'un peuple peut invoquer pour parvenir à se faire respecter. Hélas, obnubilés par l'augmentation des recettes que leur rapporte la vente de leurs hydrocarbures, ils donnent l'impression d'avoir été brutalement évincés de l'échelle de valeurs à laquelle tendent les peuples libres. Quelqu'un me rappelait l'autre jour au téléphone à propos de leur «normalisation» avec le sionisme. À mon tour, je lui demandai: «Et maintenant que va-t-il se passer? » Le correspondant répondit comme suit: «-Eh ben, rien du tout!» Autrement dit et comme l'a rappelé le président Tebboune lundi 21 septembre, pour qu'il y ait une vraie paix au Moyen-Orient la clé est entre les mains des Palestiniens..

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