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Le panel aura accompli sa mission

Les orfèvres du dialogue

«Seule l’élection présidentielle pourra déterminer qui représente le peuple réellement.»

«Nous avons remis le rapport final des consultations au président de l’Etat, M.Bensalah, ce dimanche, et ce après des consultations avec plus de 23 partis, et 5072 participations, dont la société civile, les associations, les personnalités nationales, et les représentants du Mouvement populaire. Nous avons reçu un écho favorable de la part du président concernant la création de l’autorité indépendante pour l’organisation des élections présidentielles, et pour la révision de la loi électorale» a tenu à préciser, hier, le coordinateur de l’Instance de dialogue et de médiation, Karim Younès, lors de la conférence de presse tenue suite à la rencontre avec le président de l’Etat par intérim.
Dans ce sens, le président du panel, a indiqué, que « nous avons également présenté, lors de cette rencontre, les revendications du peuple, en l’occurrence, le départ du gouvernement Bedoui, et l’application des mesures d’apaisement, et nous sommes optimistes quant à leur acceptation. Ceci dit, la réponse ne tardera pas à venir».
Par ailleurs, Karim Younès, a tenu à préciser que «le travail de consultation effectué auprès d’une large frange de la société, reflète dans ces conclusions, l’orientation inévitable de la constitution d’une autorité indépendante pour l’organisation de l’élection présidentielle, comme la solution idoine pour la sortie de crise. Cette dernière aura toutes les prérogatives administratives».
Interrogée sur le contexte juridique des propositions présentées à la présidence, la juriste et membre du panel, Fatiha Benabou, explique «nous sommes dans le cadre de la volonté populaire, c’est elle qui prime sur la Constitution, parce que nous avons entendu ce que le peuple revendique, et nous n’avons fait que donner un aspect juridique à ces revendications à travers un texte, que nous avons soumis a la présidence. Je suis très confiante pour la suite des évènements et je souhaiterai que le pouvoir acquiesce, car il s’agit de rétablir la confiance entre les gouvernants et les gouvernés. Si on veut qu’il y ait de l’espoir, et que cette crise soit dépassée, le pouvoir doit être à l’écoute du peuple».
Réagissant sur les prérogatives de l’instance qui sera chargée d’organiser l’élection présidentielle, Benabou affirme que «cette autorité sera entièrement indépendante, elle jouira des pouvoirs du ministère de l’Intérieur, des Affaires étrangères, et celui de la Justice».
Par ailleurs, revenant sur les délais d’organisation des élections, Benabou explique qu’après la convocation du corps électoral, la loi prévoit un délai de 3 mois pour l’organisation des élections, ce qui donne amplement le temps pour le passage du texte de création de cette instance, au niveau des chambres».
Par ailleurs, Lazhari, membre de la commission juridique du panel, est longuement revenu sur l’importance d’organiser cette échéance électorale, précisant que «seule l’élection présidentielle pourra déterminer qui représente le peuple réellement, car dans cette période difficile, personne n’a pu prendre la responsabilité de représenter le Hirak, et encore de prétendre représenter
40 millions d’Algériens, d’où la nécessité de se diriger vers l’élection présidentielle. Il y a effectivement des parties qui ont opté pour une période de transition , pour une constituante, et pour une solution mixte, malheureusement, ils n’ont pas répondu à nos invitations pour le dialogue. Par contre, la majorité des acteurs que nous avons rencontré, a opté pour l’élection présidentielle, c’est la voix de la majorité silencieuse, de l’Algérie profonde»

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