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Les personnalités réagissent

« Ça reste une initiative comme d’autres, elle est à saluer, mais le plus important est dans sa perception par le Hirak.»

Pour certaines personnalités, choisies par le Forum pour le changement ce mercredi, pour mener le dialogue national, il est inévitable de mettre des préalables et d’instaurer un climat de confiance. Pour d’autres, c’est le principe de consensus sur la liste et de son acceptation par le Hirak qui prime.

Fatiha Benabbou : pour «une démocratieconstitutionnelle »
«Je ne suis pas concernée par les autres. Moi, j’ai donné un accord de principe. Je suis pour l’ouverture des portes du dialogue, car je suis très inquiète pour l’avenir de l’Algérie. C’est la guerre souterraine que mènent certains qui m’inquiète. Que les personnalités soient acceptées ou pas n’est pas un problème. Avec ou sans ces 13 personnalités, le dialogue se fera. Autant le faire avec des personnes convaincues et dont l’objectif est l’instauration d’un Etat de droit. Il s’agit de faire avancer l’Algérie dans le bon chemin : une démocratie constitutionnelle.

Nacer Djabi : « Pas de dialogue avec cet Exécutif »
«Comme j’ai participé à toutes les marches et les initiatives susceptibles d’apporter une solution à la crise, je ne pouvais refuser une offre de dialogue. Arar m’a appelé, il m’a soumis une proposition. J’ai dit oui, mais sans plus de détail. Le Mouvement populaire ne veut pas du gouvernement de Noureddine Bedoui, alors il ne peut pas y avoir de dialogue avec cet Exécutif.»


Mustapha Bouchachi :«Ni Bedoui ni Bensalah »
«Nous sommes pour le dialogue, mais pas à n’importe quel prix. Nous avons des conditions. Nous ne voulons ni de Bedoui ni de Bensalah, les symboles du système doivent partir. Un dialogue sous-entend que ses résultats doivent être pris en considération et l’Etat doit obligatoirement les exécuter. Le Hirak refuse aussi que le chef de l’Etat par intérim accompagne cette période de transition. Comment peut-on aller vers un dialogue alors que des Algériens sont jetés en prison pour leurs opinions ? Libérez les prisonniers du Hirak, levez toutes les pressions sur le Hirak, libérez la parole au niveau des espaces médiatiques et à partir de là, nous pouvons entamer le processus de dialogue.»

Smaïl Lalmas : « Libérer les détenus d’opinion »
«Il y a beaucoup de noms qui circulent depuis plusieurs semaines déjà. Pour moi, l’une des conditions pour accepter de faire partie de l’équipe de dialogue, c’est que je sois vraiment accepté par la population. J’ai donné mon accord de principe, car il s’agit d’un dialogue qui va faire sortir l’Algérie de cette impasse. Si toutes les conditions nécessaires et souhaitées pour entreprendre ce dialogue sont garanties. Il faut libérer des détenus d’opinion à leur tête le moudjahid Lakhdar Bouregaâ, le départ immédiat du gouvernement Bedoui installé par l’ancien régime, et aller vers la mise en place d’un gouvernement de compétences accepté par le peuple.»


Lyes Merabet : « Besoin d’un climat de confiance »
« Une telle initiative mériterait une concertation plus large et plus approfondie dans le cadre de la dynamique de la société civile, dont la CSA est partie prenante. Ça reste une initiative comme d’autres, elle est à saluer mais le plus important est dans sa perception par le Hirak, et où la médiation et le dialogue ont besoin d’un climat de confiance et des mesures d’apaisement doivent être prises, comme la libération des détenus pour délitd’opinion . Personnellement, je défends ce principe, car il constitue l’unique voie de sortie de la crise politique actuelle ou plutôt de l’impasse dans laquelle le pays a glissé.»

Karim Younès : « Une démarche concertée avec l’ensemble des acteurs »
« Cette initiative, entre dans le cadre d’un processus souverain de médiation, entre les enfants de la patrie et s’inscrit donc dans l’esprit des revendications légitimes des millions d’Algériennes et d’Algériens qui sont sortis dans la rue pour exprimer leur colère et leur désir de changement.
Conscient que l’impasse politique que nous vivons est porteuse de risques, je reste persuadé que seule une démarche concertée avec l’ensemble des acteurs de la société est en mesure de favoriser une issue pacifique et conforme aux attentes des Algériens. Je ne peux donc me dérober à mon devoir de citoyen, tout en espérant être digne de la confiance placée en moi.»

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