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Célébration du Mawlid Ennabawi à Béjaïa

Les pétards à gogo

La fête religieuse du Mawlid Ennabawi n’a pas échappé à la règle. Comme de coutume, le phénomène de la vente anarchique des pétards et des produits pyrotechniques revient avec force à Béjaïa. Depuis deux jours, le bruit assourdissant des pétards n’a pas manqué. Mis en vente un peu partout et en toute impunité en dépit de la loi les interdisant, le pétard était maître des lieux.
En effet, toutes sortes de petits explosifs avaient inondé les marchés et les points de vente illicites de la wilaya de Béjaïa. Même les communes les plus éloignées n’ont pas été épargnées par ce phénomène qui refait son apparition à chaque célébration. Certains vendeurs, par crainte de voir leurs marchandises saisies à tout moment, n’exposent qu’une toute petite quantité, le reste est dissimulé dans des cabas cachés à l’abri des regards.
Les gens achètent comme s’il s’agit d’un produit de première nécessité. Hier encore, les produits ont été exposés allègrement. Les dernières ventes sont à bas prix. «Liquidation liquidation !», clame l’un des revendeurs du marché des Babors au centre-ville de Béjaïa. L’heure était encore aux petits pétards, bougies, encens, henné et feux d’artifice. Les vendeurs informels proposaient des marchandises qui se vendent comme des baguettes, vu la baisse des prix affichés à la vue des passants. Il en est de même pour d’autres vendeurs qui écoulaient sous la table toutes sortes de pétards dangereux, sans se soucier de leur dangerosité, surtout pour les enfants.
Ainsi donc, cette fête religieuse s’achève comme elle a été entamée par les jeunes et les moins jeunes, de jour comme de nuit, aux sons et bruits, parfois incommodants, des pétards dans les quartiers. «Le Mawlid Ennabaoui est une occasion pour sensibiliser nos enfants à la bonne conduite et aux gestes salvateurs que doit accomplir chaque citoyen. Les jeux de lumière sur les balcons, la traditionnelle «tammina» et le repas du soir sont largement dépassés par les explosifs qui semblent faire plus d’heureux. Fort heureusement, il n’y eut pas d’accident, du moins pour l’heure.
Espérons que les derniers pétards ne feront pas trop de mal. Deux jours de fête, deux jours de bruits assourdissants, un commerce fructueux, le Mawlid Ennabawi s’en va et avec lui le reste des pétards.

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