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Les souscripteurs ferment le siège de l’Aadl

Les citoyens concernés ont exprimé, hier, leur lassitude de voir leur rêve d’obtenir enfin un logement devenir presque une chimère.

Le siège de l’Aadl de Tizi Ouzou a été fermé, hier, par des centaines de citoyennes et de citoyens, en guise de protestation. Les protestataires ne sont autres que les souscripteurs à ce projet inscrit dans le cadre Aadl 2001-2002. Ces derniers ont décidé, une fois de plus, d’avoir recours à cette action de rue pour interpeller les autorités concernées sur le retard considérable accusé dans l’achèvement des travaux de leurs logements. En effet, les bénéficiaires concernés ont exprimé, hier, leur lassitude de voir leur rêve d’obtenir enfin un logement devenir presque une chimère. De promesse en promesse, les personnes concernées ont fini par en avoir ras-le-bol ne sachant même pas quoi faire pour faire avancer les choses. Depuis quelques années, les souscripteurs Aadl 2001-2002 ne cessent de défrayer la chronique locale, en observant presque régulièrement des actions de protestation qui n’en finissent pas. Le énième rassemblement organisé, hier, intervient après le sit-in observé lundi dernier au même endroit, pour les mêmes raisons. Les citoyens, concernés ont précisé hier, à la presse, que des promesses leur ont été faites en 2018 pour que les clés de leurs logements leur soient remises en juin 2019 et que la distribution officielle sera faite le 5 juillet prochain. Mais rien n’y fut. Un responsable de l’association des souscripteurs Aadl 2001-2002 a affirmé hier : «En juin 2018, nous avons été reçus, en tant que représentants des souscripteurs Aadl 2001-2002, par le directeur général de l’Aadl. Ce dernier nous a rassurés et promis qu’au plus tard, en juin 2019 les travaux de réalisation de nos logements allaient être achevés et que la cérémonie de remise des clés allait avoir lieu le 5 juillet 2019. Mais depuis, nous n’avons plus aucun contact ni avec le DG de l’Aadl ni avec aucun autre responsable du secteur de l’habitat». C’est donc le flou total concernant ce projet, ont ajouté les personnes concernées qui ne savent vraiment pas à quel saint se vouer. «Nous ne savons même pas où se situe le problème exactement. A un certain moment, on a pensé qu’il s’agissait d’un problème financier mais nous avons pu faire confirmer par la suite que les entreprises réalisatrices du projet ont été payées rubis sur l’ongle et qu’il n’y a aucun retard dans le paiement. Le problème financier est donc écarté à 100 %», a précisé le représentant de la même association. Ce dernier a indiqué qu’en dépit de l’inexistence d’écueils d’ordre financier, le projet est à l’arrêt. «Lorsque nous nous sommes présentés à la banque pour verser la troisième tranche, on nous a répliqué qu’on ne pouvait procéder à cette étape dès lors que les travaux de notre projet sont actuellement à l’arrêt», a ajouté le même représentant qui a rappelé que près d’un millier de souscripteurs sont actuellement pris en otage par cette situation inextricable et inexplicable. Ce dernier se demande, en outre, pourquoi le délai du 5 juillet prochain n’a pas été respecté, en dépit des engagements pris par le directeur général de l’Aadl ainsi que par le directeur du logement de la wilaya de Tizi Ouzou. En procédant, hier, à la fermeture du siège de l’Aadl de Tizi Ouzou et à l’observation d’un sit-in, les souscripteurs Aadl 2001-2002 ont indiqué que leur objectif consiste à interpeller les plus hautes autorités, dont le wali de Tizi Ouzou, voire le ministre, afin qu’il intervienne pour mettre un terme à ce qu’ils qualifient de «calvaire».

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