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Béjaïa

Les transporteurs de voyageurs s'invitent

les transporteurs de voyageurs mettent la pression sur les pouvoirs publics...

Après les commerçants et les artisans, qui ont tenu, dimanche dernier, un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya, afin de demander la réouverture de leurs magasins, c'était, hier, au tour des transporteurs de voyageurs urbains et interurbains de s'inviter à la pression de plus en plus accentuée sur les pouvoirs publics, afin d'accélérer les reprises d'activités.
Venus des différentes communes de la wilaya de Béjaïa, les transporteurs de voyageurs affiliés à l'Ugca ont exprimé leur «ras-le-bol» de cette situation pénalisante qui perdure depuis près de trois mois, en raison du confinement partiel décidé par les pouvoirs publics, dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie de Covid-19. Les transporteurs frondeurs revendiquent ni plus ni moins que «la reprise du travail dans les plus brefs délais». Les contestataires ont mis en valeur les pertes financières importantes subies de plein fouet, en raison de l'arrêt forcé depuis le 14 mars dernier pour éviter la propagation du coronavirus. Tout comme les commerçants, une délégation des transporteurs devait être reçue par les autorités de la wilaya, dont le wali avait déjà expliqué aux commerçants frondeurs, qu'une décision à même de répondre à leurs doléances «n'est pas de son ressort».
Pour ces derniers, il s'agit de trouver les voies et les moyens d'assurer une reprise en respectant les mesures sanitaires, mais également d'évoquer les questions liées aux indemnisations, qui pourraient intervenir par des mesures d'ordre économique à même de sauvegarder les revenus de ces commerçants. Mais dans les plus brefs délais, les transporteurs de voyageurs de la wilaya de Béjaïa, des lignes urbaines, interurbaines et inter-wilayas, demandent «l'autorisation pour une reprise immédiate de leur activité».
Cette nouvelle manifestation intervient au moment même où les pouvoirs publics engageaient une réflexion sur une possibilité de reprise des activités commerciales et économiques dans plusieurs secteurs. Avant-hier, le président de l'Association nationale des commerçants et artisans, Mohamed Tahar Boulanouar a affirmé «qu'une liste des activités commerciales autorisées à la reprise sera déposée, avant la fin de cette semaine, au niveau du ministère du Commerce». Une invitation avait d'ailleurs été adressée par le ministère du Commerce pour son élaboration de même que pour les modalités de la reprise qui feront aussi l'objet de discussions entre le ministère et les différents partenaires sociaux.
Le ministère du Commerce se penche actuellement sur l'examen des conditions permettant une reprise «graduelle» des activités commerciales et de services, a-t-on indiqué récemment. Cette option vers un assouplissement
«partiel» des mesures de confinement prises dans le cadre de la protection du Covid-19, pour certains métiers et activités commerciales, mais avec un «respect strict» des différentes conditions sanitaires, concernera-t-elle l'activité du transport de voyageurs?
Si on se réfère aux déclarations successives qui ont découlé de cette question, la réouverture concernera dans une première étape différentes activités, dont, la restauration collective, les salons de coiffure et l'habillement. Et c'est là que naît l'inquiétude des exploitants des transports publics de voyageurs.
Bouchrit Addelkader, de l'Ugca a tenu à rassurer les frondeurs. Les doléances des transporteurs sont incluses dans les propositions faites par l'organisation en vue d'une reprise de l'activité « partielle et conditionnée», d'ici la fin de la semaine.

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