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Industrie, discours de la haine et communication

Les trois dossiers du conseil des ministres

Le chef de l’Etat avait ordonné l’élaboration d’une loi criminalisant «toute forme de racisme, de régionalisme et de discours de la haine dans le pays».

L’industrie, le discours de la haine et la communication. Ce sont là les trois axes phares autour desquels, le président réunira, aujourd’hui, ses ministres. Abdelmadjid Tebboune qui reprend ses réunions hebdomadaires avec le gouvernement, devra examiner avec Abdelaziz Djerad et ses «soldats», en premier lieu le projet de loi relatif à la prévention et à la lutte contre la discrimination et le discours de haine. Présenté, mercredi dernier, par le ministre de la Justice en Conseil de gouvernement, le texte qui compte 48 articles, considère comme discrimination «toute distinction fondée sur le sexe, la race, la couleur, l’ascendance, l’origine nationale ou ethnique, la langue ou l’appartenance géographique». Il faut dire que ce texte a été préparé avec une grande célérité. Aussitôt demandé, aussitôt présenté. C’était le chef de l’Etat qui avait ordonné l’élaboration d’une loi criminalisant «toute forme de racisme, de régionalisme et de discours de la haine dans le pays». Abdelmadjid Tebboune voulait frapper fort juste après avoir «constaté une recrudescence du discours de la haine et de l’incitation à la fitna (discorde), notamment à travers les réseaux sociaux», comme l’avait annoncé un communiqué de la Présidence ajoutant que la mesure visait «à faire face à ceux qui exploitent la liberté et le caractère pacifique du Hirak (Mouvement populaire) pour brandir des slogans portant atteinte à la cohésion nationale». L’initiative présidentielle semblait avoir pour origine l’affaire du directeur de la culture de la wilaya de M’sila qui s’était attaqué sur les réseaux sociaux, à Abane Ramdane, un des principaux dirigeants politiques de la révolution algérienne. Le second dossier qui sera examiné ce matin en Conseil des ministres est celui de la gestion des zones industrielles et du foncier de ce secteur. Il s’agit là d’un gros dossier qui va voir, à ne pas en douter, l’introduction de nouveaux mécanismes. Selon le ministre du secteur, il y a nécessité d’aller vers un cadre juridique uniformisé, clair et transparent, régissant l’octroi du foncier économique. Ce cadre juridique va prendre en considération les spécificités des wilayas et l’éligibilité des investissements. Il faut aussi s’attendre à l’établissement d’une cartographie et une base de données recensant les fonciers économiques à travers le territoire national. La gestion des zones industrielles devra, elle aussi, faire l’objet d’une révision à travers l’association des opérateurs privés qui y activent dans la gouvernance.
Le troisième point qui sera au cœur du Conseil des ministres est la stratégie de communication gouvernementale qu’a déjà exposé Ammar Belhimer lors de la réunion du gouvernement. Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a abordé la problématique sous différents angles non sans définir «le contexte, les principes, les acteurs ainsi que les outils devant être pris en ligne de compte dans la mise en place de la stratégie de communication appelée à accompagner la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement». Un chantier complexe puisque le porte-parole du gouvernement devra bien choisir ses outils de communication qui permettront de renforcer la relation entre l’administration et le citoyen. A noter enfin que le Conseil des ministres abordera aussi des dossiers inhérents « aux perspectives de relance et de développement des activités culturelles, de la production culturelle et de l’industrie cinématographique, aux jeunes et aux sports ainsi qu’au tourisme et à l’artisanat».

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