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Le Professeur Kamel Sanhadji rassure

«Les vaccins sont sans danger»

Insistant sur l’importance de la vaccination, le professeur Kamal Sanhadji, a affirmé que l’instance qu’il dirige a mené des études scientifiques sur une dizaine de vaccins anti-Covid-19.

L'Algérie aurait dû se concentrer sur un seul vaccin, mais l'urgence sanitaire l'oblige à faire autrement. Le président de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire, le professeur Kamel Sanhadji, affirme, dans ce sens: «Si nous étions dans une situation sanitaire normale, il aurait été préférable de ne choisir qu'un seul vaccin. Cela, compte tenu de l'homogénéité et de la standardisation des mesures en termes de stockage et de logistique.» Cependant, poursuit-il, «nous sommes dans un état sanitaire urgent, ce qui nécessite l'acquisition de plusieurs vaccins contre la Covid-19». Ce biologiste, spécialiste en immunologie des transplantations, intervenait, hier, lors de son passage au Forum de la Chaîne 1 de la Radio nationale.
Le recours de l'Algérie à l'acquisition de plusieurs vaccins reste selon ce responsable, une bonne décision. Il a à cet égard, prévu «une éventuelle pénurie dans le monde, compte tenu de la demande mondiale qui se chiffre en milliards de doses».
Poursuivant, le professeur Sanhadji a d'un ton rassurant déclaré que «le vaccin quelles que soient son origine et sa qualité, formera les mêmes anticorps contre la Covid-19».
Le professeur Sanhadji a ajouté que «l'Agence nationale pour la sécurité sanitaire, qui a un rôle à jouer dans la gestion et la lutte contre la Covid-19 a, avant que l'Algérie ne passe sa commande, mené des études scientifiques sur une dizaine de vaccins anti-Covid-19 administrés dans la course à l'immunisation de la planète contre le virus». Il a expliqué, par la suite que «l'Agence a formé à cet effet un comité d'experts en immunologie qui se sont penchés sur les caractéristiques de chaque vaccin et son efficacité et tout le processus logistique y afférent afin que les autorités puissent prendre la décision appropriée». «Les vaccins chinois et russes sont approuvés et listés par l'Agence, et ils ne présentent pas de danger d'utilisation», a-t-il assuré. Le professeur Sanhadji a également dit «ne pas comprendre pourquoi certains citoyens ont beaucoup plus peur du vaccin que du virus». Cela avant de déclarer que «la vaccination demeure le seul moyen de briser le chaîne de transmission et de propagation du virus».
L'intervenant n'a pas manqué l'occasion de noter que «les vaccins ont contribué à réduire de 50% le nombre de décès dus aux maladies infectieuses.» La vaccination permettra, selon le professeur Sanhadji, «de diminuer le nombre de cas de contaminations». Il dira, à ce propos, que «la lutte contre le coronavirus n'est jamais finie, même après la vaccination. La vigilance doit être de mise». Une mise en garde qui met en exergue l'importance de ne pas baisser la garde.
L'apparition des «mutants de la Covid-19» pourrait selon le professeur Sanhadji,«remettre en cause l'efficacité des vaccins disponibles». Toutefois, rien n'est jamais perdu. Ce scientifique a déclaré qu'«un nouveau vaccin adapté aux mutations peut être fabriqué en 6 semaines, grâce aux nouvelles techniques de vaccins à ARN». Le patron de l'Agence sanitaire souligne, par cette déclaration, l'importance pour les Algériens de se faire vacciner, et dans le même temps, met en évidence que même en cas de résistance au vaccin, la Covid-19 ne doit pas être une fatalité. Si la science est parvenue à lui trouver un antidote, dans sa forme actuelle, elle en trouvera aussi, dans le cas d'une mutation. Dans tout cela, on retiendra la conviction du professeur quant à la nécessité de la vaccination et la vigilance dont font montre les autorités sanitaires du pays dans le contrôle du vaccin.

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