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Recrutements à l’Education nationale

Listes d’attente dites-vous?

Ces jeunes protestataires qui ont réussi le concours de recrutement professionnel devaient être recrutés durant cette année scolaire.

Ils pensaient que leur rêve d'un emploi s'était réalisé! Ils avaient réussi le concours et les autorités se sont engagées à les recruter, mais la «politique» est passée par là! Il s'agit des membres de la liste d'attente relative aux examens de recrutement d'agents administratifs de l'éducation. «Nous avons réussi l'examen oral et écrit. Nous avons été mis en liste d'attente en attendant qu'un poste se libère. Logiquement, en cas de recrutement sous sommes prioritaires», assurent les représentants de ces protestataires, rassemblés en collectif. «C'est ce que dit la loi», insistent-ils en rappelant l'instruction ministérielle du 25 avril 2012 relative à l'organisation des concours et examens professionnels dans le secteur public. Leurs espoirs étaient d'autant plus grands que le ministère de l'Education nationale avait annoncé, au mois de juillet dernier, l'exploitation des listes d'attente de 2019 pour le recrutement des nouveaux fonctionnaires de l'éducation pour l'année scolaire 2020-2021. «Cela vise à pourvoir aux postes vacants dans les limites du besoin réel en postes budgétaires et concerne ceux ayant obtenu une moyenne générale équivalant à 10 sur 20 ou plus, sans note éliminatoire», avait précisé la tutelle. Justement, ces contestataires font partie de cette catégorie. «Nous connaissions notre classement dans les listes d'attente et le nombre de postes qui devaient être pourvus. Tout était bon, on pensait être recruté, on attendait juste que l'on nous convoque pour déposer notre dossier administratif», rapportent-ils. Entre-temps, le gouvernement prend en charge l'épineux problème des contractuels du pré-emploi. Il décide de trouver une issue pour les recruter, notamment en ce qui concerne le secteur de l'éducation où ils sont nombreux. Une très bonne chose pour ses jeunes qui travaillent, pour certains, depuis des années au Snmg. Or, cette «solution» engendre des dommages collatéraux puisque d'autres jeunes ont réussi au concours de recrutement. De «parmi les pré-emplois, il y en a qui ont réussi leur concours, c'est logique qu'ils soient recrutés, mais il y en a d'autres qui ont échoué ou ne l'ont carrément pas passé», se désolent-ils. «Pourtant, dans l'administration publique le recrutement ne peut se faire sans concours», soutiennent-ils avec beaucoup de désolation, surtout que le ministre en charge du secteur, Mohamed Ouadjaout, avait écarté la possibilité de recruter «hors concours». «Il n'est pas possible de recruter des enseignants contractuels ou remplaçants à des postes permanents sans le passage par un concours», avait assuré le ministre, au mois de juin dernier, lors d'une séance de questions orales avec les députés. Quelques mois après, c'est donc une véritable «volte-face» de la part du premier responsable de l'éducation, ce qui a contraint les contestataires à organiser des actions de protestation à travers les différentes wilayas du pays. Mercredi dernier, ils ont tenu un «sit-in» devant le siège du ministère de l'Education nationale. Ils ont été reçus par les représentants de Ouadjaout. «Ils ont renvoyé la balle dans le camp du Premier ministre», ont-ils conclu, dans l'espoir que Djerad leur trouve une solution...

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