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Une dizaine de personnes incarcérées avec le patron d’IVAL

Mohamed Baïri en détention à El Harrach

Les accusés sont soupçonnés notamment de blanchiment et corruption, mais aussi de financement occulte de la campagne de Bouteflika.

Le vice-président du Forum des chefs d’entreprise et patron du Groupe Ival, Mohamed Baïri, a été placé en détention provisoire à la prison d’El Harrach ainsi qu’une dizaine d’autres personnes. Le communiqué diffusé, hier, par le parquet précise que : «Mohamed Baïri (concessionnaire automobile de Ival et Iveco, Ndlr), son frère, ses deux associés, quatre cadres du ministère de l’Industrie et des Mines, deux hommes d’affaires, ainsi que le chargé des opérations de la campagne électorale du président déchu, Abdelaziz Bouteflika, ont été placés hier, vendredi 19 juillet, sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed d’Alger ». Les faits reprochés sont des soupçons de blanchiment d’argent et de transfert de biens résultant de faits de corruption, dilapidation et utilisation des fonds de la banque de manière contraire à la législation, incitation de fonctionnaires publics à abuser de leur fonction, financement occulte de partis politiques et bénéfice de l’autorité et de l’influence d’agents de l’Etat. A préciser qu’il ne s’agit pas de la première affaire relative au financement de la campagne présidentielle de Bouteflika.
Le procureur de la République avait déjà ordonné l’ouverture d’une enquête sur les fonds de campagne de Bouteflika, mais aussi sur la logistique de cette campagne, à savoir les véhicules, les moyens d’impression, la sérigraphie, les déplacements, les nuitées et la nourriture, ainsi que la location des salles pour les meetings populaires. Les premiers à être mis en cause seraient Abdelmalek Sellal et Abdelghani Zalène.
Mais pas seulement puisque l’ex-ministre Youcef Yousfi aurait également comparu dans l’affaire « Baïri » au sujet de l’usine « Ival » ainsi que le fils de l’ex-Premier ministre Abdelmalek Sellal. D’autres responsables risquent d’être inculpés par le dossier de cet homme d’affaires puisque des enquêtes sur l’attribution du foncier ont été ouvertes, un peu partout sur le territoire national. A Bouira, à titre d’exemple, de nombreux hommes d’affaires dont Mohamed Baïri, ont bénéficié de terrains pour le lancement de projets qui n’ont cependant jamais vu le jour. Mais après l’éclatement de la révolution pacifique du 22 février dernier, lors de la dernière session de l’APW, le secrétaire général de la wilaya a annoncé l’annulation par voie de justice de 19 projets ainsi que la récupération de 93 lots de terrain dont ceux affectés à Haddad, Eulmi et Baïri. Même si officiellement rien n’a filtré autour de ce dossier, mais, selon le correspondant de L’Expression, « dans les coulisses on parle d’enquêtes approfondies qui concerneraient des anciens walis, et des personnalités ayant assuré de grandes responsabilités». Rappelons enfin que Mohamed Baïri a fait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire national depuis le mois d’avril dernier. Le patron d’Ival avait alors exprimé son étonnement affirmant «je n’ai rien à me reprocher. Je ne sais pas pourquoi je fais l’objet d’une Istn. J’étais surpris d’être jeté en pâture de cette façon, sans aucune enquête préalable». Il avait assuré à l’époque avoir «une confiance totale» dans la justice algérienne.
 

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