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Mostaganem-Oran

Neuf harraga interceptés

Dans un passé récent, 29 candidats à l’émigration clandestine ont été interceptés dans deux opérations distinctes.

Les gardes-côtes de Mostaganem ont intercepté au large, en début de cette semaine, neuf candidats à l’émigration clandestine dont un mineur, a-t-on appris de source sécuritaire. Ces personnes originaires de la wilaya d’Oran, qui se trouvaient à bord d’une embarcation monomoteur ont été arrêtées aux environs de 3 heures du matin à quelque miles de la plage de Ouréah (ouest de Mostaganem), a-t-on indiqué. Ces harraga âgés de 15 à 31 ans ont été remis aux services de la Gendarmerie nationale au niveau du port de Mostaganem et seront présentés ultérieurement par-devant la justice après achèvement de l’enquête. Véritable phénomène de société prenant des allures fulgurantes. Dans un passé récent, 29 candidats à l’émigration clandestine ont été interceptés dans deux opérations distinctes au nord-ouest de cap Falcon, à Aïn El Türck et au nord du port d’Oran par les unités du groupement territorial des gardes-côtes d’Oran. La première opération concerne 12 candidats à l’émigration clandestine, tous Algériens dont un handicapé moteur, qui étaient à bord d’un semi-rigide avec moteur. Ils ont été interceptés à 11 miles au nord-ouest de cap Falcon, localité rattachée à la commune et daïra de Aïn El Türck. La deuxième opération a touché 17 candidats à l’émigration clandestine, parmi eux deux Algériens et 15 ressortissants marocains, qui étaient à bord d’une embarcation en polyester. Ils ont été interceptés à 4 miles au nord du port d’Oran par les gardes-côtes, patrouillant en mer. Ces harraga ont été tous présentés à la Gendarmerie nationale après les formalités d’usage. C’est le branle-bas de combat. Les boat people se lancent dans la mer avec à leur bord plusieurs dizaines de candidats à l’eldorado incertain. C’est ce que peuvent révéler les dernières opérations distinctes menées par les unités du groupement territorial des gardes-côtes d’Oran ayant mis, tout récemment, en échec la tentative de 116 harraga ayant pris le large des côtes oranaises, après plusieurs tentatives d’émigration clandestine. En effet, les gardes-côtes d’Oran, patrouillant en mer, ont intercepté lors de cinq opérations distinctes, au nord de cap Falcon, au large à partir d’Oran et à cap Aiguille, dans la région de Kristel, 116 candidats à l’émigration clandestine, dont cinq mineurs et une femme, qui ont tenté de rejoindre les côtes espagnoles. Trois groupes de harraga ont été interceptés par les gardes-côtes au nord de cap Falcon et deux autres respectivement au nord du port d’Oran et de cap Aiguille. Les mis en cause ont été remis aux services de la Gendarmerie nationale, après les formalités d’usage. Ce phénomène n’est pas près de prendre du recul de sitôt, en dépit de toutes les dispositions prises pour le contrecarrer, à commencer par l’arrestation de ces pourvoyeurs de la mort, faisant miroiter la meilleure traversée, les passeurs. Dans ce sens, le procureur près le tribunal pénal d’Oran a, ces jours-ci, réclamé une sentence exemplaire à l’encontre de deux jeunes passeurs des candidats à la harga. Les deux mis en cause sont poursuivis pour avoir facilité une tentative de traversée de 21 jeunes devant, selon l’acte d’accusation, rallier les côtes européennes à partir de Bousfer-Plage, dans la partie ouest d’Oran. Leurs démêlés avec la justice ont commencé à la fin de l’année dernière, suite à l’interception, en pleine mer, par les gardes-côtes de la façade ouest du pays, de 21 jeunes dont des écoliers. Les jeunes interceptés étaient déjà embarqués à bord d’un zodiac pneumatique.

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