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Abderezzak Makri

«Nous appuyons le président de la République»

Le MSP réitère son soutien au président de la République, tout en s’appropriant les revendications du Hirak.

En organisant un séminaire régional des structures internes du parti, le jour-même de la célébration du premier anniversaire du Hirak, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) n’a pas caché, à l’instar d’autres formations politiques, son appropriation de ce mouvement de protestation populaire.
En effet, son président, Abderezzak Makri, a avancé que son parti «était le premier à s’inscrire dans cet élan national de rejet de l’ancien régime». Mieux encore, «le MSP avait même anticipé sur cela en s’opposant déjà au 4e mandat de l’ancien président», a-t-il ajouté.
Citant les exploits du Hirak, Makri a déclaré que cette initiative citoyenne «a épargné au pays et au peuple un 5e mandat et a recouvré aussi la souveraineté populaire et la dignité aux Algériens. Il a réussi, en outre, à enclencher pour la première fois depuis l’indépendance, le processus anticorruption». Toutefois, «même si ce processus a réussi, un tant soit peu, à rétablir l’ordre des valeurs - bafoué durant l’ère Bouteflika - le problème de la corruption n’est pas et ne sera jamais réglé puisque les ramifications de l’ancien système sont toujours là», a-t-il soutenu.
Les conditions pour concrétiser les revendications, du Hirak, notamment l’édification d’un Etat de droit, résident, selon lui, tout d’abord dans «le changement des mentalités au sein même du régime qui doit accepter l’équilibre des pouvoirs, le contrôle et d’accorder la responsabilité aux compétences et aux intègres». En plus, poursuit l’orateur, «il faut tenir des élections législatives et locales propres, transparentes, garantissant réellement la volonté du peuple, à même de donner lieu, non seulement, à des assemblées élues légitimement, mais aussi à un Exécutif jouissant de toute la confiance du peuple». Pour réussir des élections de la sorte, le conférencier, tout en étant pratiquement dans une logique électorale, a «mis en garde contre toutes tentatives de fraudes qui se pratiquent avant, pendant et après l’opération de vote et dont le MSP a été la première victime à chaque scrutin ». Dans ce contexte, Makri a considéré que « l’Algérie était en mesure d’organiser des élections électroniques, puisque les citoyens ont des cartes d’identité biométriques qui, techniquement, garantissent la régularité et la transparence». L’autre condition citée par le président du MSP est celle de «la stabilité politique et sociale qui devrait n’être que le prolongement de la solution proposée depuis toujours par le MSP, à savoir l’entente nationale regroupant tous les acteurs politiques toutes obédiences confondues, derrière le gouvernement et le président de la République pendant au moins cinq années pour atteindre une sortie définitive de la crise», a-t-il ajouté. Il a, à cet égard, appelé la classe politique à mettre et à contribuer à l’édification d’institutions fortes, capables de prendre en charge les préoccupations des citoyens.
Par ailleurs, ce chef de parti a réitéré son initiative de charme en direction du président Abdelmadjid Tebboune, en saluant sa démarche et en déclarant : «Nous appuyons le président dans les chantiers de réforme qu’il a lancés et nous nous réjouissons du fait qu’il a appelé à l’organisation des élections législatives et locales avant la fin de l’année en cours.» Sur un autre plan, le premier responsable du parti islamiste a fustigé les représentants du courant laïc en Algérie, en faisant savoir que « le débat sur les éléments constitutifs de l’identité nationale est révolu », en insistant sur l’impératif de préserver l’unité nationale.

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