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L’ambassadeur de France parle de la place de la langue française en Algérie

«Nous devons préserver cet héritage»

L’ambassadeur de France a insisté sur les relations engagées entre les deux pays dans le secteur de l’éducation.

L’ambassadeur français en Algérie, Xavier Driencourt, a affiché son attachement à la place que tient la langue française dans notre pays. L’ambassadeur s’étant exprimé à l’occasion du 14 juillet, qui marque la fête nationale de la République française, a tenu à mettre en avant, les relations bilatérales engagées entre les deux pays depuis plusieurs années maintenant. « Nous voulons maintenir les rapports qui se sont liés entre l’Algérie et la France, notamment dans le secteur de l’éducation », a-t-il soutenu. « Le renforcement de ces relations se traduit par les divers programmes d’entraide et d’échange initiés entre les établissements scolaires des deux pays », a-t-il ajouté, affirmant qu’il est nécessaire de faire aboutir cette coopération afin de perpétuer cet « héritage ». « Quel que soit l’avenir que vous écrirez, une chose restera, c’est la relation entre la France et l’Algérie. Nous sommes unis dans nos différences. (…) Par les Instituts français, les échanges entre universités, l’enseignement du français, nous œuvrons tous ici à développer cet héritage qui nous a été légué». Les propos de l’ambassadeur français interviennent à un moment où le débat portant sur le remplacement du français par l’anglais dans le cursus universitaire algérien, fait rage. En effet, certains milieux avaient fait part de cette décision de façon quelque peu soudaine, ce qui a d’ailleurs partagé l’opinion publique. Nombre de spécialistes et pédagogues ont émis leurs réserves quant à l’introduction d’une nouvelle langue sans accompagner le processus par le mécanisme adéquat. Ils ont par ailleurs attiré l’attention, sur les réels desseins idéologiques qui se cacheraient derrière une telle mesure. La langue française est toujours vue par certains aigris comme étant « la langue du colonisateur ». Soit, mais la langue française est aussi « un butin de guerre », comme l’a dit l’écrivain Kateb Yacine et c’est « un bien vacant » comme l’a affirmé Kamel Daoud. Alors se priver d’une culture d’où avaient jailli les plus illustres philosophes qui ont éclairé l’humanité, relèverait tout simplement de l’ineptie. La langue et la culture française, sont une réalité algérienne, que l’on ne peut ignorer. La déclaration du 1er Novembre, n’a-t-elle pas été rédigée en langue française ?
Evoquant le Hirak, Xavier Driencourt s’est dit conscient des changements qui se profilent à l’horizon pour l’Algérie. « Nous autres diplomates, n’avons peut-être pas vu juste. Il faut l’avouer, nombre d’entre nous n’avions pas perçu la formidable force de changement qui sommeillait dans ce pays», a-t-il soutenu.
A ce titre, il a affirmé avoir été « ébloui » par l’expression de la force appelant à un changement radical. Il avouera dans ce sillage que « en quelques jours, nous nous sommes retrouvés dans un monde transformé, aux horizons redéfinis, aux perspectives nouvelles et l’Algérie d’aujourd’hui n’est pas celle que j’ai connue durant mes années passées ici ».
Commentant les derniers événements, l’ambassadeur a fait savoir que nous sommes à un moment où l’Algérie s’apprête à prendre un tournant décisif de son histoire. Dans ce registre, Xavier Driencourt a émis le désir de la France de se projeter dans les futurs événements que vivra le pays.

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