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Abdelaziz Rahabi par rapport à la sortie de crise

«On a besoin d’un compromis solide»

« Nous sommes devant une impasse qui appelle une solution politique…»

En commentant la conférence des Forces du changement tenue avant-hier à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration à Aïn Benian(Alger), Abdelaziz Rahabi estime que « cette rencontre se veut une participation à l’effort national de sortie d’une crise dans laquelle est enfoncé le pays depuis plusieurs mois ».
« Face à l’impasse politique et aux conséquences imprévisibles auxquelles est confrontée l’Algérie, il y a urgence à parvenir à un accord politique global», a-t-il souligné. L’invité de la Chaîne 3 de la radio nationale, a fait savoir que « la feuille de route à laquelle a donné lieu cette rencontre n’a pas fixé une date pour la tenue de l’élection présidentielle ». « Ce scrutin sera organisé quand les Algériens seront convaincus de la sincérité du gouvernement à les organiser dans la transparence », a-t-il soutenu. Il estime que « pour sortir du marasme, la date de l’élection n’est pas la seule solution ». La clé, dit-il , « c’est l’accord politique global qui devrait intervenir entre les forces politiques et un environnement donnant aux Algériens le sentiment que leurs voix ne seront pas volées et qu’ils sont véritablement entrés dans un processus démocratique ». Concernant l’absence de plusieurs personnalités, dont la présence a été pourtant annoncée en grande pompe, il dira : «En Algérie nous personnalisons trop la chose politique… Lors de la réunion d’avant-hier nous avons reçu une trentaine de contributions, de partis politiques, de syndicalistes et d’universitaires. Nous essayons de fédérer ces initiatives.»
A propos de la crise, il explique qu’ « il s’agit d’un processus qui est susceptible de durer et qui ne devrait cesser après qu’aura été dégagée une solution politique, négociée, consensuelle et pacifique , basée sur l’établissement de la confiance entre les Algériens et les autorités ».
En réaction à l’offre de dialogue de Abdelkader Bensalah, il fera remarquer que « le discours du chef de l’Etat par intérim n’aura évolué que sur le plan technique, en proposant une autorité indépendante chargée d’organiser et de contrôler les élections. Il reste que cette autorité n’a aucun lien avec le pouvoir, donc je ne comprends pas comment le chef de l’Etat peut-il trouver cinq ou six personnes pour conduire cette instance ?». « Cette autorité doit être l’émanation de l’opposition et des forces sociales , être totalement autonome sur le plan financier, et doit être souveraine dans tout le processus d’organisation , de contrôle et de proclamation des résultats », a-t-il prôné. « Même s’il faut prendre note de cet aspect « cela n’est pas suffisant », parce que « peu de choses ont changé », a-t-il poursuivi. Preuves à l’appui « les entraves apportées à la liberté, à l’exercice de liberté de réunion, mais également aux interpellations, aux intimidations pendant les marches, à la fermeture du champ de l’audiovisuel public…».
Pour résoudre la crise, il observe qu’ « il faut passer par un compromis solide, basé sur les garanties que le pouvoir doit donner pour montrer qu’il est disposé à céder de ses prérogatives, qu’il est prêt à entrer dans une phase de transformation démocratique et à organiser des élections transparentes ».

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