{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Ammar Belhimer à propos du Hirak

«On doit en faire une Journée nationale»

Le Mouvement populaire «peut alimenter un système de veille et donner naissance à une nouvelle société civile», a déclaré, hier, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement.

Le Hirak qui s'apprête à fêter l'an I de sa naissance appelle à faire du 22 février une journée nationale.
Plus rien ne sera comme avant, tout comme il n'est nullement question d'entraver la marche en avant de ce mouvement de revendication pacifique unique dans l'histoire de l'Algérie indépendante qui a fait l'admiration du monde. «Il n'est pas question d'enfreindre la poursuite du Hirak qui peut à l'avenir alimenter un système de veille, la naissance d'une nouvelle société civile, d'associations sur de nouvelles bases, et la refondation de la scène politique», a déclaré Ammar Belhimer, sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 3. «Le Hirak est un mouvement populaire autonome béni qui a sauvé l'Etat algérien d'un effondrement annoncé», a-t-il souligné. Le Hirak dont la première étincelle est partie de Kherrata un certain 16 février 2019, s'est transformé en mouvement de revendication pacifique, historique, exceptionnel. Politiquement, l'Algérie allait traverser une période d'instabilité qui a eu des conséquences désastreuses sur le plan économique. Que pense Ammar Belhimer de cette onde de choc provoquée par le Mouvement populaire? «Le Hirak qui est salutaire, fort opportun et légitime, a soulevé un cri de détresse et d'amour pour l'Algérie, et qui a pris conscience d'un état d'effondrement avancé des institutions de la République», fera remarquer le ministre de la Communication.
Par ailleurs, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, a indiqué qu'un dispositif relatif à la récupération des fonds détournés à l'étranger allait être mis en place sous la tutelle du ministère de la Justice. «La récupération de l'argent détourné et dilapidé sera engagée d'une manière résolue et réfléchie», a précisé Belhimer. Il a avancé le fait qu'un «dispositif sera mis en place sous l'autorité active du ministère de la Justice», tout en reconnaissant «qu'il sera difficile de récupérer l'essentiel de cet argent». Il a dans ce sens rappelé que l'opération de recouvrement des biens détournés obéissait à la convention des Nations unies portant sur la lutte contre la corruption, ratifiée en 2005.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours