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Le directeur général de l’algérienne des eaux affirme

«On n’a pas coupé l’eau durant l’Aïd»

«Durant le premier jour de l’Aïd, on a consommé en moins de 5 heures ce qu’on consommait habituellement en 24 heures.»

Le directeur général de l’Algérienne des eaux (ADE), Smaïn Amirouche a déclaré, hier, lors de sa conférence de presse tenue au siège du ministère des Ressources en eau, qu’il est pratiquement impossible de répondre à 100% la demande de consommation, notamment durant l’Aïd. «Durant le premier jour de l’Aïd, on a consommé en moins de 5 heures, ce qu’on consommait habituellement en 24 heures», a-t-il indiqué. «Pour assurer de l’eau à tout le monde en même temps, nous serons obligés de refaire nos installations, y compris les colonnes montantes à l’intérieur des immeubles, car notre système de production d’eau, de stockage et de distribution n’est pas dimensionné pour satisfaire les besoins des consommateurs pour une journée de l’année. Tout cela représente trop d’investissements, soit le double de ce qu’on est en train d’investir», a-t-il estimé. Concernant le retard accusé dans l’opération d’intégration à l’ADE de la gestion de l’eau de 548 communes, il a souligné que «cette opération qui devait se terminer en décembre 2020 sera décalée à décembre 2021, à cause du retard dans la mise en place des financements de ladite opération, soit le versement par l’Etat à l’ADE d’un montant total de l’ordre de 68 milliards de dinars». À ce propos, il a fait savoir qu’«au 1er janvier 2019, il a été recensé 548 communes, dont la gestion de l’eau est confiée aux services publics communaux. Les financements ont été mis en place, l’opération du transfert de cette gestion vers l’ADE, qui devait être achevée en décembre 2020, suit son cours. Et jusqu’ici, l’ADE a pu prendre en charge la gestion des eaux dans 150 communes». Il a affirmé que «l’ADE n’a procédé à aucune coupure d’eau durant les jours de l’Aïd». S’agissant de la réduction du taux de perte de l’eau produite, estimé à 50 % dont 30% de fuites et 20% de l’utilisation illicite, il a indiqué que la stratégie arrêtée par le ministère des Ressources en eau s’articule autour de la lutte contre l’usage illicite de l’eau et la rénovation des réseaux à travers le territoire national de telle façon d’arriver à l’horizon 2030 de réduire les pertes physiques de 30 à 18 %, ce qui est un taux acceptable». Pour rappel, l’ADE prend en charge la gestion de l’eau dans 44 wilayas. D’après son DG, «75 % de la population sont alimentés en eau H/24, 11 % , alimentés un jour sur deux, tandis que le reste est servi un jour sur trois, voire plus». Le directeur général de Seaal, Brice Cabibel, a de son côté mis en avant le pic de consommation enregistré le premier jour de l’Aïd pour justifier les perturbations dans la distribution de l’eau dans certains quartiers de la capitale et de Tipasa. Pour ce responsable, il est difficile de gérer «cette situation compliquée, exceptionnelle et tendue». «Globalement on a été efficace malgré tout ce qui a été dit. Il
y a un chiffre qui porte vraiment : en une journée on a produit 1, 6 million de m3 d’eau potable sur Alger et Tipasa. Plus de 1,4 million m3 pour Alger seule. A titre de comparaison l’année écoulée on était à 1,28 million m3, donc on a produit cette année 64 000 m3 de plus et toutes nos installations étaient au maximum», a-t-il soutenu. «Configurer un réseau pour faire passer cette pointe (1,6 million de m3 en une journée) est tout simplement une aberration technique qu’aucun ingénieur ne pourra faire», a-t-il ajouté. La production de l’eau sur Alger et Tipasa, où la consommation est trois fois supérieure aux standards internationaux, est une course contre la montre : «On enregistre plus de 5 % de production supplémentaire chaque année. La situation est tendue, cette année encore on a investi dans la production, et optimisé la gestion de nos usines…», a-t-il souligné.

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