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Alors que L’informel prend des proportions inquiétantes

On nous gargarise de chiffres éloquents

Les articles de presse relatant la profusion et l’accroissement des marchés informels à Alger, tout comme dans toutes les grandes villes et gros bourgs du pays, font florès.Ces articles, qui font parfois la Une de nos journaux, font souvent référence à des chiffres « officiels » du nombre d’engagements ou décisions des pouvoirs publics déployés pour faire face à ce phénomène engendré par une situation économique « cahotante » qui ne veut pas « dire son nom ». Ces chiffres pompeux ressemblent quelque part aux chiffres publiés concernant les attributions de logements, pour une population qui semble « éternellement mal logée ». Ils sont cités ici et là. Sont-ils réels ? Sans nul doute. Mais sont-ils vérifiables sur le terrain ? Difficile à faire, faut-il cependant le concéder. Autant de questions légitimes que se pose le citoyen.Des milliers de commerçants à la « sauvette » sont ainsi recensés, des centaines de marchés informels éradiqués, plusieurs dizaines d’autres en construction pour les abriter …et…et. On ne nous offre ainsi, depuis des décennies, que des chiffres pour nous gargariser afin, peut-être, de faire taire ainsi les protestataires de plus en plus nombreux parmi les commerçants réguliers et des consommateurs chalands. Ces derniers n’en ont, en effet, pas fini avec les turpitudes de cette forme de clochardisation de bazar «importée» et qui ne sied guère ni à notre personnalité ni à notre forme d’être. La «ruralisation» sauvage post-indépendance de nos grands centres urbains a avili notre mode de vie citadin en favorisant la «désobéissance» avant de verser dans l’informel et échapper ainsi aux droits de l’Etat à travers l’impôt dû par cette activité «purement» commerciale, aux gains «faciles», qui veut contourner, d’une certaine façon, une stabilisation de la vie tant souhaitée par l’ensemble de la société. Pourtant, pour contribuer un tant soit peu à l’éradication du chômage dans notre pays, l’on assiste à l’ouverture, par les pouvoirs publics, de nombreux centres de formation professionnelle dans les différents secteurs en manque de manutentionnaires et essentiels dans un pays en construction.

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