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Après un épisode pluvieux

Oran a les pieds dans l’eau

Les pluies et les vents sont synonymes de difficultés, ils sont indésirables.

Même si les autorités locales ont tendance à minimiser les intempéries, le fait est, pour les populations locales, réel. La situation à Oran est plus préoccupante. Car, plusieurs dizaines de familles des quartiers populaires encourent de grands risques comme les effondrements et les inondations provoqués, comme à l'accoutumée par de fortes rafales. Avant-hier soir et tout au long de la journée d'hier, la population d'Oran a été surprise par une pluie tout juste moyenne. Ces petites averses, qui font le bonheur des habitants des villes d'ailleurs, alimentent, paradoxalement, le cauchemar des habitants de la wilaya d'Oran en particulier ceux du centre-ville. Ces derniers appréhendent les effondrements, les affaissements de terrain et infiltrations des eaux dans leurs habitations, d'autant plus qu'elles ont été suivies par de vents forts. La nature qui s'est mise en furie durant ces dernières 24 heures, a provoqué beaucoup plus de panique que de mal. En effet, plusieurs rues et ruelles des quartiers populaires comme Derb et Sidi El Houari ont changé de look, en se transformant en fleuves urbains débordant de partout, charriant tout objet se trouvant sur leur chemin, boue et déchets ménagers en attente d'être enlevés par les éboueurs. Un avaloir, situé tout près du Théâtre régional Abdelkader-Alloula, refoulait de grandes quantités d'eau de pluie. Celles-ci allaient dans tous les sens. La rue Philippe, située en contrebas de la place d'Armes, a été complètement submergée. Le même constat est relevé dans le boulevard Maâta (ex-Valero), ce dernier était méconnaissable. Plus haut, très précisément au niveau du boulevard Mascara, le même topo est perceptible. Idem au niveau de la placette Gambetta qui a vite fait de se transformer en un grand lac recueillant tous les écoulements venant des rues d'Arcole et de l'avenue Canastel. L'Usto et Saint-Eugène n'étaient pas en reste. Les habitants, dont les demeures sont menacées par les écroulements, n'ont rien trouvé de mieux à faire pour exprimer leur ras-le-bol de ces situations récurrentes que d'appeler les pouvoirs publics quant à l'accélération des opérations de leur relogement. «Ici à Derb, nous sommes exposés aux risques d'être surpris par des écroulements de ces vieilles bâtisses», a affirmé un occupant d'un vieux bâti. Où sont donc les avaloirs pour lesquels se sont engagés les pouvoirs locaux? «Les grands développements opérés ces dernières années apporteront beaucoup d'améliorations», semblent vouloir dire les responsables locaux. «Ces améliorations seront constatées de visu à la faveur de la finalisation et la réception des chantiers lancés», a-t-on expliqué. «Cette phrase revient souvent sur les lèvres des responsables locaux, à telle enseigne que l'on nous laisse croire que «cette ville est devenue un grand chantier», déplore un habitant de Derb. Il n'en est rien de vrai étant donné que ce mal, avec ces pluies assommantes, nous effrayent chaque fois qu'ils sévissent», a-t-il ajouté. En tout état de cause, les fortes pluies et les vents sont, à Oran, synonymes de grandes difficultés, elles sont indésirables. El Bahia n'est plus cette belle ville aux couleurs chatoyantes des années 1980. Derrière le Front de mer est dressé un grand front qui abrite toutes sortes de misère. Aujourd'hui, elle est en proie à la régression, au moment même où l'on tente, tant bien que mal, de colmater une plaie aussi béante.

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