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Dissolution de l’Assemblée nationale

«Pas avant l’adoption de la nouvelle Constitution»

«Pour l’émergence de nouveaux visages de jeunes députés cultivés à l’Assemblée populaire » qui auront comme seule ambition d’assumer pleinement leur « rôle de représentants du peuple».

Faudrait-il dissoudre l’Assemblée populaire ? La question a été posée avec acuité sur la scène politique nationale depuis des années, voire une décennie. Ces dernières semaines, cette idée a refait surface. Des députés dits de la « majorité » qui, sans être forcés, ont adopté la demande exprimée par ceux de l’opposition portant sur la dissolution de cette institution devenue « inutile ». Ils appellent à l’organisation des législatives anticipées. Cette demande a été prise au sérieux par le chef de l’Etat qui s’est exprimé sur la question.
Le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, a laissé entendre, dans un entretien accordé à la chaîne russe RT, que l’Assemblée populaire nationale sera, probablement, dissoute pour « permettre l’émergence de nouveaux visages, de jeunes députés cultivés à l’Assemblée populaire », qui auront comme seule ambition d’assumer pleinement leur « rôle de représentants du peuple ». Il affirme dans ce sens qu’il n’est « pas contre l’idée de la dissolution de l’Assemblée populaire nationale et l’organisation des législatives anticipées ».
Le locataire d’El Mouradia qui a lancé un cycle de consultations des personnalités civiles et politiques, en prévision de la révision de la Constitution, indique que la classe politique nationale est partagée sur « la nécessité de la dissolution de l’Assemblée populaire nationale » Est-ce le moment pour entamer la procédure ? Abdelmadjid Tebboune juge que la résolution de cette problématique devrait avoir lieu après l’adoption de la Loi fondamentale du pays, dont la mouture sera prête d’ici l’été prochain.
Le chef de l’Etat qui a placé parmi ses priorités, la séparation de l’argent sale, de la politique, estime que l’organisation des législatives anticipées dans les conditions actuelles ne donnera aucun résultat, « on va reproduire les mêmes erreurs du passé », et que cet objectif ne peut-être atteint sans la mise en place d’un nouveau cadre juridique et réglementaire.
« La séparation de l’argent sale, de la politique, ne sera effective qu’après la révision de la loi relative au régime électoral et la loi électorale, qui est censée parfaire nos institutions élues », a-t-il affirmé, faisant remarquer que « le nouveau Parlement sera amené à jouer un plus grand rôle, mais pour cela, il a besoin d’être assez crédible et de ne souffrir d’aucun déficit de légitimité pour sa représentativité ».
En résumé, pour connaître la réponse à la question de la dissolution ou pas de l’Assemblée populaire nationale, il faut attendre l’adoption de la nouvelle Constitution, dont le Comité chargé de
l’élaboration de la nouvelle mouture remettra sa copie au chef de l’Etat début mars prochain et celle-ci sera par la suite envoyée aux différentes formations politiques, avant de la soumettre à la volonté du peuple. « La mouture sera prête d’ici l’été prochain pour la soumettre au suffrage universel pour son adoption », a-t-il précisé. Il expliquera sa décision de présenter le projet de révision de la Constitution au référendum par sa volonté de ne « pas imprimer sa propre vision au changement constitutionnel ».
A.B.

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