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Montant en devise à déclarer aux douanes

Pas plus de 1000 euros !

L’éventualité de revoir cette mesure, si la situation économique venait à s’améliorer, n’est pas écartée.

Le montant minimum en devises soumis à la déclaration douanière, passe de 5 000 dans la loi de finances (LF 2020) à 1 000 euros dans la loi de finances complémentaire (LFC2020).
Le directeur général (DG) des douanes, Noureddine Khaldi, a justifié cette décision, lors de son passage devant la Commission des finances et du budget de l'APN, par «la conjoncture financière difficile que traverse le pays». S'exprimant dans le cadre du débat du projet de loi de finances complémentaire de 2020 (PLFC), il a rappelé que «le relèvement de 5 000 euros de ce seuil, au titre de la loi de finances initiale, a trouvé un bon écho auprès des citoyens».
«La conjoncture financière actuelle impose un durcissement en matière de circulation des flux financiers en devises», indique-t-il. Toutefois, il n'écarte pas «l'éventualité de revoir cette mesure, si la situation économique venait à s'améliorer».
En commentant cette proposition contenue dans le Plfc 2020, des députés estiment que «cette révision à la baisse du montant minimum, qui passe de 5 000 à 1 000 euros en l'espace de quelques mois seulement «décrédibilise davantage le pouvoir législatif».
Selon ces députés, cette mesure a prouvé «son efficacité pour les citoyens bloqués dans des pays étrangers, suite à l'arrêt des dessertes aériennes, en raison de la pandémie de Covid-19, préservant ainsi leur dignité à l'étranger». Pour ces députés, «la décision d'augmentation du seuil à 5 000 euros (en vigueur actuellement, en application de la loi de finances initiale), «a permis de remédier aux désagrégements causés aux citoyens, en leur assurant de couvrir suffisamment leurs besoins en devises, lors de leur séjour à l'étranger». «Au lieu de réduire le montant minimum à déclarer, il serait plutôt ingénieux d'accélérer les réformes bancaires ainsi que leur modernisation et de trouver des solutions radicales à l'économie parallèle et au marché noir de devises», soulignent-ils. Sur un autre plan, certains membres de la Commission des finances ont pointé du doigt les conséquences désastreuses qui risquent de découler de la mesure visant à autoriser l'importation de matériels et d'équipements d'occasion et rénovés. «Cela ouvrirait la voie à la contrebande de devises et aux transactions suspectes», mettent-ils en garde. En réponse à cette remarque, le directeur général des douanes a indiqué que «l'objectif principal de la mesure contenue dans le projet de loi de finances complémentaire était de réduire les coûts d'importation de certains produits nécessaires, au vu de la rareté du produit national dans ce domaine».
S'agissant des droits de douanes et les taxes imposés aux véhicules importés, il a souligné que «ceux-ci ciblaient essentiellement les véhicules de luxe, ajoutant que la valeur des droits se comptabilise en fonction de la capacité du cylindre». Il a également ajouté que «cette décision était logique, étant donné le besoin des ressources financières dans le pays, précisant qu'elle ciblait les produits de luxe».

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