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Annaba

Politique et foot une monnaie pour un seul devoir

Sous les chants de l’hymne national, le Hirak à Annaba a été un « deux en un ». Les Annabis ont joint l’utile à l’agréable. Tout en faisant la part des choses, et sans se détourner de leur devoir politique, le mouvement s’est conjugué avec le foot, mais aussi, avec le caprice du calendrier des évènements, survenus sur un plan politique. En effet, ce 22ème acte du Hirak, est venu en aval des tentatives de mise sur les rails du dialogue politique, en vue de donner au pays les moyens de sortir de la crise prévalant depuis 5 mois. Un cocktail qui a donné un autre goût au Hirak à Annaba. Comme chaque vendredi, des milliers de manifestants sont sortis réitérer leur attachement au changement, au départ des symboles du système, la lutte contre la corruption, et le principal mot d’ordre « Dawla madania machi askaria », « Echaâb yourid el istiklal », pouvait-on entendre, entre autres slogans hostiles, scandés à l’encontre du pouvoir et certaines mouvances politiques. Rappelant leur attachement à ses institutions, les Hirakistes ont tenu à rappeler que, « Jaich chaâb khawa khawa », soutenant de ce fait, l’alternative du dialogue, sans les figures du système. Au sein d’un mouvement émouvant, les couleurs de la ville se sont fondues dans les couleurs des drapeaux nationaux. Aussitôt la prière du vendredi terminée, la marée humaine a convergé, vers la place du 1er-Novembre. Mêlés et entremêlés, les manifestants ont, dans une organisation distinguée, crié la soif d’un changement à la faveur d’une République, dédiée à la pérennité de ses institutions et la sérénité de sa nation, au sein d’un Etat stable. Un fait marquant, intervenant au moment où, des questions se posaient, notamment celle de savoir si le match Algérie-Sénégal, que les Algériens vivaient de leurs nerfs, leurs tripes depuis dimanche, aurait un impact sur la mobilisation. La réponse a foudroyé les rues et ruelles de Annaba. « Chaque évènement en son temps, le Hirak d’abord, ensuite la fête de la Victoire», nous dira ce groupe de jeunes. Habillés aux couleurs de l’EN, un autre groupe de manifestants, des supporters notamment, ont sillonné an amont et en aval, le Cours de la révolution, scandant « L’bled bledna wendirou rayna». En reprenant les mêmes slogans hostiles au pouvoir et ses initiatives, le Mouvement populaire à Annaba, semble camper sur ses positions, tout autant que ses concitoyens à travers tout le pays. C’est dire que, la mise en route de ce fameux dialogue politique, ne semble pas faire l’unanimité citoyenne. Ainsi, à Annaba, on fait du « Deux en un », c’est-à-dire manifester pour dire au pouvoir que l’euphorie des victoires des Fennecs n’a pas anesthésié la conscience politique et, juste après, basculer dans la célébration si les poulains de Belmadi réussiront à décrocher la timbale. Ce qui vient justement dans le prolongement temporel de la manifestation, avec l’universel slogan made in Algérie « one, twoo, three, viva l’Algérie! »  

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