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Constantine

Pour que vive l’Algérie...

Pour la 20ème fois depuis le 22 février, les Algériens sont sortis, hier, dans la rue pour réclamer le départ du système et de ses symboles. Ils scandaient des slogans pour une Algérie libre et démocratique, tout en revêtant un caractère décisif, mais pacifique au lendemain d’une nouvelle offre de dialogue du chef de l’Etat Abdelkader Bensalah à qui on demande toujours de partir ainsi que le Premier ministre Noureddine Bedoui. Un important dispositif sécuritaire a été dressé au centre- ville comme à chaque fois. Un air de joie a marqué cette marche du vendredi car nombreux sont sortis pour célébrer à leur façon le 57ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Une célébration qui intervient dans un contexte particulier marqué par une crise politique. Cela n’empêche pas que les manifestants qui étaient très nombreux, beaucoup plus que les vendredis passés, soient restés calmes et pacifiques. Comme chaque vendredi l’emblème national a marqué la marche, si les slogans pour certains sont restés les mêmes, d’autres ont écrit sur leurs pancartes «vive l’Algérie indépendante», «Gloire à nos martyrs», ou encore «justice pour le peuple ». Parmi les anciens slogans on pouvait lire « El Issaba lil Harrach », « Bedoui, Bensalah dégagez», mais aussi « vive la justice indépendante ». On voyait des femmes et des enfants, mais aussi des jeunes dont certains ne sont pas de Constantine. De l’eau a été distribuée et des bénévoles récupéraient les bouteilles vides. Parmi les manifestants, beaucoup se sont prononcé en faveur du moudjahid Bouregaâ et demandent sa libération par respect et dévouement aux chouhada. D’ailleurs, certains ont dit non à la déformation de l’histoire de la guerre d’indépendance. Pour eux, Bouregaâ demeure un symbole de la révolution et accuse le système qui bénéficie encore d’une marge de manœuvre, d’être derrière cet acte curieux ! Certains manifestants ont repris la célèbre expression « un seul héros, le peuple », d’autres « le pouvoir au peuple », et beaucoup ont scandé « roho khtona ». C’est dire que ce vendredi est à l’image des vendredis précédents, le caractère pacifique a primé et n’a pas laissé de place aux débordements. 

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