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Il dit attendre la convocation du corps électoral

Présidentielle : le MSP temporise

Sibyllin, il fait une offre à qui veut la comprendre… Aux autorités de lui fournir l’appât.

S’il n’est pas dans la dynamique de l’entrisme, son sport favori, il est dans une posture d’attentisme. Pour le MPS, ce n’est jamais définitivement tranché, quand il s’agit des élections. Dans un communiqué ayant sanctionné la réunion ordinaire de son bureau exécutif, le parti de Makri s’est exprimé, hier, sur l’élection présidentielle qui devait se dérouler avant la fin de l’année. «Nous attendons la convocation du corps électoral pour que l’instance habilitée du mouvement, à savoir notre madjliss echourra (conseil consultatif), se prononce sur cette échéance», a indiqué ce communiqué posté sur la page facebook de Abderrezak Makri. Pour exprimer son refus de la démarche que mène actuellement le panel de Karim Younès, le communiqué est enveloppé d’un cachet très politique. C’est ce qu’on décèle à sa lecture, quand il rapelle avec insistance que «la seule entrave à tout processus politique, qui nourrit la corruption et qui consolide la constitution d’une mafia est la non-transparence des élections, la non-neutralité des institutions de l’Etat dans la compétition politique ». Pour le MSP, il ne sert à rien donc de refaire des codes électoraux ou de confectionner des lois qu’on remettra en cause à tout moment. Lors de la même réunion, le MSP a pointé du doigt «les restrictions imposées aux libertés médiatiques et d’association ainsi que le retour aux anciennes pratiques de l’allégeance». Le MSP est «entièrement prêt à cette échéance électorale consensuelle», mais n’a cependant pas accepté de rencontrer les membres de l’Instance de dialogue et de médiation. Mais avec ce communiqué, le MSP vient de donner le tempo. Sibyllin, il fait une offre à qui veut la comprendre. Il n’est pas foncièrement contre la présidentielle si… Aux autorités donc, de lui fournir l’appât car il se dit prêt à mordre. Il donne le tempo également en voulant se distinguer sur la scène politique maintenant que la lueur d’une échéance électorale pointe à l’horizon. Il n’est pas question de rater le train électoral. Il y a une année, Makri a défrayé la chronique par ses déclarations et ses propositions. Souvenons-nous, il a été le premier à demander la prolongation du mandat de l’ex-président Bouteflika après une entrevue qu’il a eue avec Saïd Bouteflika, le conseiller du président.
Il s’est lancé alors dans une tournée des états-majors des partis et des associations pour vendre le projet qu’il a ficelé avec Saïd Bouteflika. Dans une longue tournée des popotes il appellera à une période de transition pour construire un consensus sous l’égide de l’armée. Une proposition qui n’a pas séduit.

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