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Nouveau cap de l'Industrie

Priorité aux sous-traitants

La loi de finances 2021 permet aux producteurs de biens d'équipement de bénéficier d'exemptions fiscales, lors de l'achat des matières premières.

L'industrie n'est pas mise sur les rails. Le constat dressé est du ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham. «Nous devons pratiquement tout reprendre dès le début. Nous devons créer les moyens de notre développement y compris dans la fabrications des équipements», a affirmé le ministre, lors de son passage, hier, au Forum du quotidien Echaâb.
Le ministre a mis en avant l'impératif de relancer notre industrie publique et privée sur des bases logiques économiquement. Il a estimé, dans ce sens, que «le projet d'exploitation du gisement de fer de Ghar Djebilet (Tindouf), lancé dans le courant de ce mois, renforcera notre indépendance économique».
«L'industrie lourde, comme l'acier, est la base industrielle d'un pays», a martelé le ministre qui a rappelé que «les industries des grandes puissances se basaient sur la transformation de toutes les matières premières existantes en produits semi-industriels et industriels.» Aït Ali dira que «la relance de l'industrie nationale se fera par l'intégration de nos compétences et de nos ressources algériennes». Il a, dans ce sillage, noté l'intérêt d'impliquer les jeunes ingénieurs issus des universités algériennes, afin d'assurer une utilisation optimale et durable des équipements de pointe importés.
Ceci, avant de rappeler que des conventions-cadres ont été signées dans ce sens, avec le secteur de l'enseignement supérieur. Pour un premier pas, Aït Ali a jugé qu'«il est possible conjecturalement d'importer le matériel et les équipements industriels nécessaires pour fabriquer nos pièces». Il a affirmé que «la priorité a été accordée aux sous-traitants et tourneurs pour la promotion et le développement de l'activité de conception et de production des composants, des pièces et d'accessoires destinés à la sous-traitance industrielle et à tout usage». Le ministre a expliqué dans ce sens que «la loi de finances 2021, permet à un tourneur et à n'importe quel producteur de biens d'équipement, en Algérie, de bénéficier d'exemptions fiscales, lors de l'achat des matières premières et des différents composants, pour une période qui ne dépassera pas les 10 ans». «Les avantages dont ont bénéficié les usines de montage, qui n'ont pas été à la hauteur des attentes escomptées, seront orientés vers les fabricants d'équipements industriels n'ayant pas été avantagés.» Le ministre a, dans ce sens, fait savoir que les conditions fixées dans le nouveau cahier des charges, sur l'industrie automobile, notamment un taux d'intégration minimum de départ de 30%, ne seront pas revues à la baisse. Aït Ali s'est dit convaincu que ces dispositions ne constituent pas des conditions «insurmontables». Poursuivant, il a tenu à noter que les industriels du secteur automobile implantés en Algérie qui ne peuvent pas respecter les taux d'intégration fixés dans le cahier des charges peuvent poursuivre leurs activités, à condition de s'acquitter des taxes douanières. S'agissant de la question de l'ouverture du capital des entreprises publiques, le ministre de l'Industrie a souligné que «cette opération se fera par le biais de la Bourse». Cela avant d'indiquer que la relance des entreprises nationales défaillantes se fera par l'évaluation et le diagnostic. Interrogé sur l'importation des véhicules d'occasion, le ministre de l'Industrie en considère l'importation «comme une vision égoïste de l'avenir de l'Algérie, de toutes sortes». À ce propos, Ferhat Aït Ali avait précédemment indiqué que l'article 110 relatif à l'importation des voitures d'occasion n'est pas applicable. Le ministre de l'Industrie a refusé de donner des détails sur l'importation de voitures en Algérie. Néanmoins, il y a lieu de retenir que la liste des premiers agréments provisoires des concessionnaires pour l'importation de véhicules neufs, sera dévoilée aujourd'hui. En attendant les détails sur le nombre et les opérateurs concernés, rappelons que le ministre avait, lors de son passage à la Radio nationale, la semaine dernière, démenti toute existence d'autorisation de licence d'importation de plusieurs marques, pour un seul concessionnaire.

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