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La rentrée sociale intervient dans un contexte bouillonnant

Quelles perspectives pour les travailleurs ?

La rentrée sociale se déroulera dans un contexte ponctué d’incertitudes et d’appréhensions.

Les vacances s’achèvent très bientôt et les activités reprendront de plus belle. Dés la semaine prochaine, les fonctionnaires rejoindront leurs bureaux et les élèves leurs écoles.
Il faut dire que de façon générale, la rentrée sociale se déroulera dans un contexte ponctué d’incertitudes et d’appréhensions. Un état d’esprit partagé par la majorité des citoyens, notamment de différents secteurs d’activités.
En ce qui concerne l’Education nationale dont la reprise est fixée pour le 1er septembre, ce sont les mêmes craintes des années précédentes qui ressurgissent une nouvelle fois. C’est du moins, ce que nous a expliqué le secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), Boualem Amoura, joint hier, par téléphone. «La rentrée s’annonce mal» a-t-il tranché, sans toutefois manifester un grand étonnement à cet égard: «Cette rentrée scolaire ne sera pas différente de celle de l’année dernière et encore de celle la précédant», a-t-il souligné. S’étalant davantage, Boualem Amoura a souligné qu’il s’agira cette année encore de gérer les problèmes inhérents à la surcharge des classes, à la cantine scolaire, au recrutement des enseignants…etc…
Il a en outre jugé que d’un autre côté, les travailleurs seront confrontés à de nombreuses difficultés d’ordre socioprofessionnel. Lesquelles demeurent en suspens.
Evoquant la mobilisation populaire, le syndicaliste rappellera que les syndicats autonomes du secteur se sont engagés à leur niveau dans le Hirak et avouera que les revendications des travailleurs de l’éducation ont été quelque peu «négligées» et ce, depuis le 22 février dernier. «Nous comptons justement revenir à notre base de revendications dès cette rentrée, sans pour autant se détacher de celles liées au Mouvement populaire», affirme-t-il.
S’agissant de l’initiation d’éventuelles actions des syndicats sur le terrain, Boualem Amoura a soutenu que cela dépendra des circonstances. « Si pour le moment, nous n’envisageons rien de concret, il est possible qu’il en soit autrement dans les prochaines semaines ou mois », fait-il comprendre.
Par ailleurs, le courroux des travailleurs algériens commence déjà à se manifester. Ces derniers attendent toujours que leurs préoccupations soient prises en charge. C’est dans ce sens que la confédération des syndicats des forces productives a dénoncé dans un communiqué rendu public, les pressions subies par les travailleurs de toutes les catégories ayant rejoint le Hirak pour exprimer leur volonté d’aller vers une démocratie. «Le gouvernement abuse des travailleurs algériens», est-il titré sur le document. La Cosyfop, évoque le fait que, «des prélèvements sur les salaires de plus d’un million de travailleurs, qui ont pris part aux trois grèves pour la démocratie lancées par la confédération des forces productives».
«Nous avons reçu des lettres de milliers d’autres travailleurs qui ont été sanctionnés pour avoir brandi le drapeau national sur leur lieu de travail, ou pour leurs activités de soutien du Mouvement populaire, leur participation à des réunions…», dénonce encore le syndicat. On en conclut que c’est dans un climat bouillonnant que cette rentrée s’annonce. Si la colère des travailleurs venait à croître au cours de ces dernières semaines, on peut éventuellement s’attendre à des bouleversements majeurs, qui auront un impact sur l’évolution du mouvement. D’autant plus, que les deux mots «désobéissance civile» reviennent de façon récurrente dans les rassemblements du peuple et dans les différents débats.

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