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APN, Sénat, CNDH, ONEC…

Rejet dans le fond et dans la forme

La résolution du Parlement européen a été rejetée dans le fond et la forme.

Une résolution sur la «situation des libertés en Algérie» a été adoptée, jeudi au Parlement européen, à Strasbourg. Annonce qui a déclenché les passions en Algérie. Que ce soit du côté du gouvernement, de l’opposition que de la société civile. Tous rejettent ladite résolution qu’ils qualifient «d’ingérence étrangère». Ainsi, le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil, qui rejette catégoriquement la résolution de l’Union européenne et dénonce «une connivence sans précédent» entre les ennemis de l’Algérie, de l’intérieur et de l’extérieur.
Selon Goudjil, l’objectif de cette initiative est de déstabiliser le pays. «La teneur de la résolution du Parlement européen démontre, clairement et incontestablement, une connivence sans précédent entre les ennemis de l’Algérie, de l’intérieur et de l’extérieur, à travers des agendas aux intentions et objectifs connus pour la déstabilisation de l’Algérie et l’atteinte à ses institutions constitutionnelles», atteste Goudjil. Et affirme que «l’Algérie, dans toutes ses composantes, rejette et dénonce toute forme d’ingérence étrangère dans ses affaires internes». Pour le président du Conseil de la nation c’est par le scrutin du
12 décembre prochain, que l’Algérie va répondre à ses ennemis internes et externes «Nous rejetons les agendas étrangers dictés à l’Algérie et nous espérons que le peuple algérien donnera au monde une leçon à travers sa participation massive à l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, et qui sera une réponse à même de permettre aux Algériens de lever haut la tête», souligne Salah Goudjil. «Le peuple algérien confirmera le 12 décembre son indépendance politique et son avant-gardisme libérateur et apportera ainsi une réponse cinglante aux ennemis et adversaires de l’Algérie, à l’intérieur et à l’extérieur, qui sont à la solde des suspicieux agendas étrangers» a t-il- ajouté.
Saluant le rôle de l’Armé nationale populaire(ANP), qui s’est «positionnée» du côté du peuple dès le début du Hirak populaire pacifique, «Il n’y a absolument aucune crainte à avoir pour l’Algérie tant qu’existent des moudjahidine, et à la tête de l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de Libération nationale (ALN), un moudjahid de la première heure, dont la seule préoccupation est de mener l’Algérie, à travers une transition sereine et un processus constitutionnel, vers la stabilité politique et institutionnelle afin d’édifier l’Etat algérien voulu par les chouhada et espéré par la jeunesse algérienne, un Etat qui survit aux dirigeants et aux gouvernements», a-t-il soutenu. De son côté, le président du Conseil national des droits de l’homme (Cndh) Bouzid Lazhari, dénonce la résolution, et s’interroge sur la provenance des informations à l’origine de ce débat, au sein du Parlement européen. «Informations» qui selon lui ne sont ni «fiables» ni «vérifiées». En effet, dans son rapport, voté à main levée lors d’une plénière jeudi, L’Union européenne fait état «d’arrestations arbitraires et illégales, la détention, d’intimidations et d’attaques de journalistes, de syndicalistes, d’avocats, d’étudiants, de défenseurs des droits de l’homme et de la société civile, ainsi que de tous les manifestants pacifiques qui participent aux manifestations pacifiques du Hirak». «Je m’interroge sur la source des informations contenues dans la résolution, lesquelles font état d’arrestations arbitraires sans toutefois en fournir des preuves», affirme Lazhari.
Par ailleurs, L’Organisation nationale des enfants de chouhada (Onec), ne cache pas sa «colère», quant a la résolution du Parlement européen. C’est dans un communiqué rendu public jeudi soir, que cette derrière à dénoncé «l’ingérence flagrante» dans les affaires internes du pays et affirme que cette résolution est une «grave provocation» à l’encontre du peuple algérien. «L’Onec a pris acte avec colère et regret des déclarations de certains députés du Parlement européen, qui s’inscrivent dans la case de la flagrante ingérence dans les affaires internes de l’Algérie et de la grave provocation contre les Algériennes et les Algériens, qui rejettent catégoriquement l’ingérence étrangère dans leurs affaires internes», peut-on lire dans le communiqué. 

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