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L’affaire enrôlée au Tribunal de Tizi Ouzou

Retour sur le mystère Nihal

Aucun nouvel élément palpable n’est venu éclairer les choses concernant la disparition, suivie de la mort de la petite fillette de 5 ans.

L’affaire de la petite fillette Nihal Si Mohand, qui avait défrayé la chronique durant l’été 2016 aussi bien en Kabylie que dans toute l’Algérie, sera-t-elle enfin enrôlée lors de la prochaine session criminelle du tribunal de Tizi Ouzou qui démarrera bientôt ? ledit dossier demeure à ce jour non élucidé. Pour rappel, aucun nouvel élément palpable n’est venu éclairer les choses concernant la disparition suivie de la mort de la petite fillette de 5 ans. On ne sait toujours pas grand-chose ni des auteurs, si auteurs il y a, de l’assassinat de Nihal Si Mohand ni des circonstances.
Le mystère demeure tout entier sur cette histoire tragique et dramatique qui a jeté l’émoi et la consternation dans les rangs de la famille et des proches de la petite et regrettée Nihal, mais de tous les citoyens algériens qui avaient été très touchés et profondément affligés par la disparition de la petite fillette de cinq ans. S’agit-il d’une disparition seulement ou est-ce un crime prémédité ? On ne sait rien pour l’instant.
La dernière fois que la Gendarmerie nationale avait communiqué sur ce sujet c’était le 16 janvier dernier. Cette affaire avait été évoquée lors d’une conférence de presse qu’avait animée le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale de la région de Tizi Ouzou, en l’occurrence le colonel Rachid Harkati. Ce dernier avait déclaré aux journalistes que l’enquête concernant la mort de Nihal Si Mohand a été bouclée et que le dossier avait été transmis à la justice. En dehors de ce détail, et compte tenu du secret qui doit entourer ce genre de dossiers relevant de la criminelle, le responsable de la gendarmerie n’a donné aucune autre information. Mais le fait que le dossier soit transmis à la justice, cela pourrait laisser croire que la piste d’un assassinat serait privilégiée. Cet élément reste encore une probabilité en l’absence d’une confirmation officielle. Il est fort possible que cette affaire soit programmée lors de la prochaine session criminelle du tribunal de Tizi Ouzou qui démarrera à partir du mois d’octobre prochain. Après que l’information du décès de Nihal Si Mohand eut été confirmée officiellement par le procureur près le tribunal de Ouacif, ce dernier, pour rappel, avait parlé clairement de crime et d’enlèvement. Un autre haut responsable de la Gendarmerie nationale, ayant exercé des responsabilités à Tizi Ouzou, avait également parlé d’enlèvement suivi d’assassinat en évoquant l’affaire de la petite Nihal et ce, en se référant aux résultats des recherches menées par les enquêteurs de l’Institut national de criminologie (CRI) de Bouchaoui.
L’enquête menée dans le cadre de cette affaire a été titanesque. Plus de 100 personnes ont été auditionnées aussi bien dans la localité où a eu lieu le drame, c’est-à-dire à Ath Ouacif mais aussi à Oran où résidait la victime en compagnie de sa famille bien entendu. En dehors de ces informations très vagues, le mystère de cette affaire n’a pas encore été percé ou du moins les parties concernées ne veulent pas précipiter les choses et veulent laisser le temps à la justice pour mener son travail après la fin de l’enquête de la Gendarmerie nationale.
Pour rappel, pendant le mois de juillet 2016, Nihal Si Mohand en compagnie de sa famille se sont rendues au village Ath Ali dans la région d’Ath Ouacif pour assister à une fête familiale.
Le drame a surgi au moment du retour de la fillette en compagnie des membres de sa famille du lieu de la fête vers la demeure des grands-parents de Nihal.
En un clin d’œil, la fillette n’était plus là. Nihal a été portée disparue le 21 juillet 2016. D’intenses recherches sont alors menées par des centaines de citoyens et les services de sécurité pour tenter de retrouver la fillette disparue. En vain. La mauvaise nouvelle finit par tomber tel un couperet le 3 août 2016. Nihal n’est plus. Emoi, consternation et indignation dans toute l’Algérie, surtout en Kabylie et à Oran où habitait la victime.
L’épisode de l’affaire Nihal Si Mohand n’est pas près d’être oubliée de sitôt surtout quand on sait que l’affaire n’est pas encore tirée au clair. Ni la famille ni les proches ni les citoyens qui ont été terriblement marqués par cette histoire tragique n’ont pu faire le deuil de la disparition dramatique de Nihal Si Mohand.

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