{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Tizi-Ouzou

Sit-in à Aïn El Hammam

Hier encore, des milliers d’étudiantes et d’étudiants ont encore marché dans les différentes rues principales de la ville des Genêts dans le cadre du Mouvement pour le changement radical de pouvoir entamé depuis le 22 février dernier. La marche d’hier a montré, encore une fois, que la mobilisation des universitaires n’a pas du tout été altérée et ce, en dépit du fait qu’ils sont en pleine période d’examens. A l’instar des autres chefs-lieux des wilayas limitrophes dont Alger, Béjaïa et Bouira, les étudiants de Tizi Ouzou ont brandi, hier, des centaines de drapeaux nationaux et berbères afin de réaffirmer à la fois leur attachement à l’unité nationale ainsi qu’à leur identité amazighe reconnue d’ailleurs dans la Constitution algérienne avec l’officialisation de tamazight depuis 2016. Les rues de la ville des Genêts ont donc vibré, hier, au rythme des slogans anti-régime de Bouteflika ainsi qu’aux mots d’ordre réaffirmant l’identité berbère de touts le peuple algérien dont le fameux et incontournable « anwa wigui dimazighen». Une ambiance de fête a régné durant cette manifestation qui n’a rien à envier à toute celles l’ayant précédée en matière de pacifisme et d’esprit fraternel. Les manifestants ont aussi mis l’accent, lors de la marche des étudiants, hier, à Tizi Ouzou, sur la revendication inhérente à la libération des manifestants arrêtés à Alger durant les deux derniers vendredis après avoir brandi le drapeau de la culture et de l’identité amazighes. D’ailleurs, dans ce sillage, un rassemblement grandiose a eu lieu également, hier, au chef-lieu de la daïra de Aïn El Hammam, en Haute Kabylie, pour exiger la libération des manifestants détenus à Alger et dont le seul « tort » a été d’avoir réaffirmé leur attachement à leur amazighité en brandissant le drapeau qui symbolise cette culture dans tout le Grand Maghreb. A Aïn El Hammam, les centaines de manifestants ont brandi pour leur part, hier, les portraits du jeune Ould Taleb Amine, incarcéré à Alger après avoir exhibé le drapeau berbère lors de la dernière marche grandiose du vendredi dans la capitale. « Libérez Ould Taleb Amine », « libérez la justice », « Nous sommes tous des Amazighs », « libérez les détenus » sont entre autres les mots d’ordre que l’on pouvait lire sur les différentes pancartes et autres banderoles dont étaient munis les manifestants qui ont pris part au sit-in de protestation qui a eu lieu, hier, à l’ex-Michelet.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours