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Nouvelles nominations annoncées par la Présidence

Sonatrach et la Banque d’Algérie changent de têtes

Les changements au niveau des postes de prise de décision se poursuivent dans une période transitoire. ils touchent, cette fois-ci, deux grandes entités nationales.

Il s’agit, en effet, de la plus importante compagnie commerciale du pays, en l’occurrence, Sonatrach et de la première institution financière, à savoir la Banque d’Algérie. Pour la première, « le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a nommé, jeudi dernier, Kamel-Eddine Chikhi au poste de président-directeur-général du Groupe Sonatrach en remplacement de Rachid Hachichi, dont il a été mis fin aux fonctions, en cette qualité », indique un communiqué de la présidence de la République. Cette nouvelle nomination intervient, à peine six mois, après celle ayant promu Rachid Hachichi à la même fonction, en remplacement de Abdelmoumen Ould Kaddour, qui avait présidé aux destinée de la compagnie pendant deux ans, marquant, ainsi, l’instabilité au niveau du management d’une société aussi stratégique. Mieux encore, elle a été décidée le jour même de l’adoption de la nouvelle loi sur les hydrocarbures par l’Assemblée populaire nationale, ce qui voudrait dire que Sonatrach doit procéder, encore une fois, à de profonds changements aussi bien en interne qu’en direction des partenaires, et ce, pour s’adapter aux nouvelles orientations de la loi, une stratégie à long terme. Ce changement s’annoncerait, d’ores et déjà, comme une rupture avec les méthodes de gestion utilisées depuis quelques années par les anciennes équipes dirigeantes, d’autant plus que le constat des responsables du secteur révèle « la baisse de la production, entraînant la baisse des recettes et la consommation rapide et en progression des réserves qui toutefois, n’ont pas été renouvelées, faute de moyens et de technologies » chez notre société nationale. Ajouté à cela, l’échec des appels d’offres en série pour les projets d’exploration et d’exploitation. Dans ce contexte, l’on se pose la question du devenir de la stratégie 2030, décision phare de l’ex-P-DG, Ould Kaddour et surtout sur celui des grandes opérations de réorganisation interne ayant coûté énormément de temps, de moyens et d’argent. Allant plus loin encore, y a-t-il eu des évaluations des gestions des anciennes équipes ou, encore une fois, on éponge tout et on tourne la page. En tout cas, l’arrivée de la nouvelle direction, à la suite des amendements introduits à la loi sur les hydrocarbures et les prérogatives octroyées à Sonatrach, en vue de lui faciliter la quête de nouveaux partenariats visant à renforcer la production pétrolière et gazière, « ne doivent pas être synonymes de bradage des richesses du pays, au détriment des droits des générations futures », comme préviennent les experts.Par ailleurs, un autre changement a eu lieu le même jour soit, jeudi, dernier. « Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah a nommé, Aymane Benabderrahmane au poste de gouverneur de la Banque d’Algérie (BA) », selon un autre communiqué de la présidence de la République. Il remplace, ainsi, Amar Hiouani, qui a occupé la même fonction par intérim, durant un peu plus de sept mois, et ce, depuis la nomination de Mohamed Loukal au poste de ministre des Finances. Elle vient, logiquement, mettre un terme à la confusion et au cafouillage dans les déclarations ayant entouré l’élaboration du projet de loi de finances pour l’exercice 2020, notamment la note relative à l’obligation de déclarer l’origine des dépôts bancaires en devises, à partir de 1 000 euros et plus, au point où le ministre des Finances s’est substitué à la BA et à son déficit en matière de communication. Il avait expliqué, face aux membres de l’Assemblée populaire nationale que « cette note concerne exclusivement les étrangers ». Aujourd’hui, force est de constater que ces nominations et mises de fin de fonctions, au-delà du fait qu’elles ne soient accompagnées d’aucune explication sur leurs motivations ni même sur les orientations dans lesquelles elles s’inscrivent, confirment la fièvre des changements en une période relativement courte, entre la démission de l’ex-président et l’élection d’un autre. En plus des secteurs de l’énergie et des finances, cette fièvre a entraîné, ces dernières semaines, un mouvement sans précédent dans le secteur de la justice ayant touché pas moins de 3 000 magistrats, ainsi que celui du secteur de la communication, ayant connu le remplacement de plusieurs dirigeants de médias publics ?

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